Chap 3 TACTIQUES
- Faite bien attention Majesté, les gnomes sont des êtres fourbes et méchants
- Mais arrêter de vous inquiétez, Minerva, vous commencez à m’agacer légèrement, j’ai toujours eu d’assez bonnes relations avec les gnomes, arrêter de croire que ce sont des êtres arriéré et stupide ! répondis-je d’un ton glaciale à la ratatinée Minerva
- Bien Majesté, comme vous voulez … je suppose que vous voulez vous rendre seule chez les gnomes ?
- Tout à fait, et le plus tôt sera le mieux, c’est à dire tout de suite
- Comment ? s’étrangla ma conseillère, sans aucune préparation, sans aucun discours ??
- Ne vous ais-je jamais dit que je n’ai pas besoin de préparation pour captiver une foule, alors un ou deux gnomes… écartez-vous de mon chemin, je serais de retour dans quelques heures … où est mon écureuil ?
- En bas de l’arbre il vous attend, il est sellé.
- Bien à toute à l’heure !
C’est ainsi que ma brève entrevue avec Minerva se termina.
Je voletai rapidement à l’aide de mes ailes de libellule (les autres représentants de mon espèce portent tous des ailes de papillons, encore quelque chose qui me différencie d’eux) Mais je me fatiguais vite en volant, c’est pourquoi j’avais mon écureuil personnel du nom de Drimus que j’emmenais partout avec moi, surtout en mission diplomatique, comme ce matin-là. Il m’attendait, son pelage roux se confondait avec les feuilles mortes mais ses yeux brillants me scrutait. Je le caressai longuement avant de l’enfourcher et de lui murmurer quelques mots à l’oreille. Je crois que cet écureuil est le seul être que j’aimais réellement, le seul être capable peut-être de me comprendre… Enfin bref, il y a des gnomes qui m’attendent, je n’ai pas de temps à perdre. Nous commençâmes alors notre court voyage à travers la forêt des fées volant littéralement entre les branches, le chuchotis habituel des fées me parvenait à peine aux oreilles et les couleurs de la forêt se mélangeaient devant mes yeux. Ces instants de liberté étaient sans doute, les plus beaux de ma vie. C’est à peine en quelques minutes que les arbres se dispersèrent un peu pour faire place à une grande plaine couverte de galets au bord d’un fleuve. Mon écureuil posa à pine une patte qu’un gnome pas très grand (à peu près ma taille) m’ intercepta. Celui-là était vraiment très laid, ses oreilles étaient aussi grandes que son corps, il me fixait de ses petit yeux intelligents et malins, son haleine empestait le têtard (met que je déteste particulièrement). Je crains un moment que le gnome ne me reconnu pas mais il s’exclama alors, un sourire hypocrite et détestable aux lèvres :
- Tiens tiens, la Reine de Fées, quel honneur nous vaut cette visite ?
- Je viens naturellement rendre visite aux gnomes des galets, qui, je vous le rappelle est un peuple fédéré par les fée, dois-je vous le faire comprendre autrement que poliment ? dis-je en prenant un ton sec et en le fixant de mes grands yeux verts. Il sembla se ratatiné littéralement et perdu de sa superbe :
- Non, cela ne sera pas nécessaire ma Reine, voulez-vous que je vous conduise au Puissant ?
- Oui, j’aimerais beaucoup m’entretenir avec votre chef de choses qui vous dépasse.
D’un geste il m’ intima de le suivre et me conduisit dans une petite grotte pratiqué sous les galets. Durant notre court voyage je croisai le regard haineux de gnomes qui se détournaient immédiatement. L’intérieur était plus vaste que je ne l’aurais cru. Une personne s’y tenait : celui que les gnomes appelait « le Puissant ». Contrairement à ce que tout le monde pensaient, les gnomes était un peuple extrêmement intelligent et plein d’une cruauté, que moi-même j’admirais. Leur histoire comprend les massacres qu’ils ont perpétrés comme ceux des lutins qui étaient des êtres gentils mais pas tellement intelligent et combatif qui s’était fait écraser dans un bain de sang. Les fées les avaient fédérés il y à des siècles lors d’une guerre sanglante que les fées avaient gagnés de justesse. Les gnomes avait alors promis la soumission et l’obéissance pour l’éternité. On pouvait leur attribuer tout les défauts mais ils étaient toujours très loyales. Ma mission consistait maintenant à leur faire tenir leur engagements pour la guerre qui se prépare. Les gnomes seront d’une aides précieuse.
Le Puissant était plus beau que ces congénères, ses oreilles était moins longues, ses yeux moins globuleux, son sourire moins édenté. Il n’était pas d’un courage exemplaire et cela se voyait que je lui inspirait une peur énorme. Il vint néanmoins se placer en face de moi et susurra de sa voix grinçante :
- Erivanne ? Quelle surprise ! Quel honneur nous vaut cette visite ?
Je constatai qu’il avait employé exactement la même phrase que le gnome qui m’avait accompagné …
- Je viens vous rappelé vos engagements, nous allons avoir besoin de vous.
- Une guerre se prépare donc ? Pourquoi n’étais-je pas au courant ?
- Je suis justement en train de vous informer cher ami, il m’arrive des fois de douter de votre sagacité, dis-je d’un ton glacial
- Oui, oui bien sur, s’empresse de dire le gnome pas très à l’aise, contre qui comptez-vous vous battre au juste?
- Les hommes, avec les elfes, vous expliquez toute l’histoire serait trop longue, il me faut me rendre à la Réunion tout de suite après notre entrevue, le voyage est long… bref, tenez-vous prêt lorsqu’on sollicitera votre aide, ceci n’est pas un appel à l’aide mais un ordre à ne bien entendu pas discuter, je lui adresse un bref sourire tout aussi impératif et glacial.
- Bien entendu, bien entendu, je me rappelle bien des engagements que nos ancêtres ont passé avec vous, je les respecterais sans aucun doute, je rêve depuis des année de me battre contre des hommes, ce peuples est vraiment trop arrogant !
La mollesse de « ce Puissant » m’agaçait. Un autre représentant de son espèce aurait au moins discuté pour avoir quelques avantages, mais lui s’écrasait tout simplement. Enfin, cela m’arrangeais plutôt car il n’y avait pas de temps à perdre. La réunion se tenait dans quelques levers de soleil. Je conclue donc attivement la conversation :
- Un messager viendra vous informer quand le moment sera venu de passer aux armes, je veux que tous les gnomes soient sollicités ! Sur ces paroles je prend congé de vous, le devoir m’appelle…
- Le gnomes ne peuvent-ils vraiment pas participer à la Réunion ?
- Je vous ai déjà dit que les peuples fédéré ne pouvaient pas participer, arrêter de me faire perdre mon temps !
Je partis alors brusquement, laissant le Puissant, pressée de quitter cet endroit confiné et de prendre congé de la compagnie des gnomes. A la traversée de la plaine je lançai des regard meurtrier à n’importe quels gnomes qui osaient m’approcher…
Alors que je chevauchais Drimus sur le chemin du retour, je songeais qu’il était comique que le représentant des gnomes était sans doute le plus bête de tous… mais cela m’arrangeait plutôt ! Il me fallait maintenant passer pour laisser mes directives à mes trois conseillers et partir sans plus tarder à la réunion.