Shino-Lux Vieille écrivain
Messages : 590 Date d'inscription : 17/09/2007
| Sujet: La pierre d'ombre Lun 22 Oct - 23:05 | |
| Saga de Valen et ErivanneChapitre 1 => Erivanne reine des fées des bois, par Clo- Acclamez votre reine, peuple des fées et farfadets des bois !, m'exclame-je, les bras levés en signe de toute puissance avant d'éclater d'un rire machiavélique. Je rejette ma tête en arrière, et mes somptueux yeux verts étincellent d'une lueur de folie...
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Quelle douce musique me parvient ainsi aux oreilles, que c’est bon d’être vénérée. Nous sommes dimanche soir, et, comme chaque semaine, il se tient le conseil sur la plus haute branche du plus haut des arbres de la forêt. Mais ce conseil- ci sera très important, car ce soir, mon peuple sera enfin au courant de mes intentions. Ils m’adoreront un peu plus dans la quête que je m’apprête à faire, moi, Erivanne, fée des bois, et reine des dizaines de milliers de fées et farfadets qui scandent mon nom en ce moment même. Je suis dans ma loge, à ma fenêtre, et j'écoute la douce mélopée des voix qui m'acclament en m’admirant dans la flaque d’eau qui me sert de miroir. Plutôt petite pour mon espèce, je mesure environ une trentaine de centimètres, soit dix centimètres de moins que la plupart de mes congénères. Mais je suis bien plus crainte et respectée que n’importe quel reine ou roi de ce monde... J’ai de longs cheveux bruns bouclés et des oreilles pointues caractéristiques des fées des bois , ces magnifiques yeux verts qui exercent une réelle fascination sur n’importe quel être de la gente masculine, et une paire d’ailes bleues irisées qui ornent mon dos musclé pas des années d’acrobaties dans les arbres. Aujourd’hui, jour de conseil, j’ai revêti ma robe vert pomme, mais d’habitude, je préfère un pantalon serré en lin et une chemise légère. Assez parlé, mon public m’attend et s’impatiente, j’entre sur l’estrade qui sert au conseil. C’est en fait une branche large et plate sur laquelle l’on a sculpté une table ronde entourée de quatre sièges. Trois sont déjà occupés par les responsables des secteurs de mon royaume. Elyon, un jeune farfadet n’ayant pas beaucoup d’expérience s’occupe du secteur des buissons, là se trouve généralement les crèches, écoles et autres bâtiments éducatifs ou de loisirs en tout genre. Minerva, petite fée ratatinée par l’âge, s’occupe des branches basses, c’est ici que se trouve les bureaux administratifs, les fabriques... Et enfin, Gony s’occupe des branches en hauteur, parcourues d’habitations allant des villas chics au taudis dépareillés. Ces trois-là agissent sous mon commandement. En allant à mon siège, j’observe le public : toutes les branches aux alentours sont couvertes de fées et de farfadets. Ils sont encore plus nombreux aujourd’hui -savent-ils que je vais faire une déclaration importante ?-, et on peut lire sur leurs visages la crainte que je leur inspire… beaucoup ont dû entendre les cris des prisonniers cette nuit, me dis-je avec un sourire.
Enfin, le conseil débute, et avec lui la révélation de la quête qui m’occupe l’esprit depuis des mois.Chapitre 2=> le conseil, par clo
LE CONSEIL Je pris place sur ma chaise qu’on avait gentiment bordée de coussins, pour ne pas me faire mal sur le bois dur, quelle délicate intention ! Sur les visages de mes trois responsables je pu lire la même adoration teinté d’une crainte grandissante dès que je posai mes yeux sur eux. - Spoiler:
L’ai était saturé des murmures des milliers de fées qui se tenaient devant moi. J’émis une petite toux polie, et le silence s’installa instantanément dans les branches alentours, seule un petit farfadet d’une cinquantaine d’année continua de babiller, ces voisins essayant de le faire taire désespérément . D’un geste de main, j’indiquai à mes gardes de s’emparer de lui et de le jeter aux cachots, je ne supporte pas que l’on parle quand je demande le silence. Satisfaite j’observai mes farfadets prendre la pauvre petite chose que l’étonnement avait fait taire et l’emmener sans un bruit. Le silence n’était maintenant ponctué que par les gémissements de la mère du petit que l’on venait de prendre. Je pus ainsi commencer mon discours de ma voix chantante qui ravissaient bon nombre de personnes présentes : « Mon cher peuple, minaudai-je devant ces pauvres bougres, après ce léger dérangement dû a un enfant mal élevé, je lançai un regard assassin à la mère qui reniflait bruyamment, je peux enfin commencer mon discours, qui, est aujourd’hui d’une importance capitale, mon cher peuple, je vais vous faire part de la quête qui m’occupe l’esprit depuis des mois. Je vais partir à l’aventure pour le bien de notre royaume, je vais risquer ma vie cent fois pour vous… -Applaudissez votre reine, hurla quelqu’un dans l’assistance. Toute les fées présentes se levèrent en criant des hourras sonores. -Silence, hurlais-je de toutes mes forces, et le calme retomba d’un coup, bien, je déteste être interrompu, comme je disais précédemment je vais risquer ma vie pour aller chercher la Pierre de Lune, cette pierre dont moi seul connaît l’histoire est chargée d’une magie d’une puissance inégalable. Si je parviens a m’en emparer, les fées ne seront plus jamais considérées comme des personnages de contes pour les enfants humains, elles seront les maîtresses du monde, et je serais leur reine !! Mes amis, fées et farfadets, nous allons sortir de l’anonymat et écraser ces hommes qui croient contrôler le monde, et cela grâce à cette pierre qui est sur une bague, celle-ci accrochée à une chaîne qui se trouvent au cou du prince Lux, fils du roi des hommes. Mon but ultime est d’entrer dans le palais de celui-ci, charmer le prince, et lui retirer cette bague. Mais avant il me faudra traverser, des montagnes, des désert, des marais et autres endroit grouillant de créatures inhospitalière. C’est ainsi que j’ai penser à me munir d’un garde du corps. Je parcourus l’assistance des yeux, chaque fois que je posai mon regard sur un farfadet, celui ci frémissait, et quand je tournais les yeux je pouvais presque entendre son soupir de soulagement, non, continuais-je tous les farfadets présents réunis ne pourrais même pas me protéger contre un asticot ! Il me faut quelqu’un de plus fort !! Le silence devint plus épais encore. -Si je puis me permettre majesté, murmura la petite voix desséchée de Minerva, on m’a dit que se tenait dans le ville des hommes, une fête réunissant les plus forts guerriers humains du royaume. Vous pourriez en envoûter un qui vous suivrait durant votre quête et vous protègerais contre toutes sortes de créatures. -Un homme, m’écriais je, tu veux que je fasse mon voyage avec un homme, après tout, pourquoi pas… Je pourrais m’amuser un peu avec lui, chuchotai-je en souriant. D’accord, je me rendrais à cette fête et trouverais un homme !! -Majesté, n’oubliez pas qu’a la demi-lune se tiendra le grand conseil de la forêt, s’exclama Gony, vous n’avez pas le droit de louper cette réunion, les autres clans prendrait cela comme un affront, et risqueraient d’entrer en guerre contre nous ! -Eh bien j’irais et j’emmènerais mon guerrier, je suis fatiguée, le conseil est clos, je pars demain à la première heure pour la ville des hommes, seller mon meilleure écureuil et préparez mon arc. » Sur ces paroles je quittai le scène.
Chapitre 3 (1), Après la bataille par Shino
Las du bruit et de la foule, je m'éloigne à pas lents du grand marché. - Spoiler:
Je souris intérieurement en pensant que mon meilleur ami aimait se fondre dans l'ombre de la foule, inaperçu, loin de son vrai statut. Mais à son souvenir, je sens encore une boule désagréable monter dans ma gorge...il est mort, lui, mon meilleur ami, mon roi...en me laissant son fils à charge. Cependant, son fils, le prince Lux, est resté introuvable après l'attaque des ennemis voisins, dont le but était de renverser le roi. Je me demande pourquoi il attachait autant d'importance à son fils, hormis qu'il est, haha, son fils, avec sa prétention démesurée et sa soif de pouvoir. Mais il est quand même l'héritier du royaume des humains...Mais mes pensées retournent encore et inlassablement vers son père. Et voilà, maintenant, cette boule dans ma gorge y a défini sa maison. Je soupire mais je regrette déjà de m'être égaré dans mes pensées. Je me resaisis du mieux que je le peux, en inspirant longuement, comme le font tous les guerriers pour évacuer ce qui leur reste de leurs sentiments, lorsque qu'ils entamaient un combat. Et je m'en félicite bien, car voilà que quelqu'un me suit...
Des petits pas, une démarche un peu sautillante. Un farfadet ou une fée. Quelque soit sa raison de me suivre, je décide de me montrer prudent. En effet, il s'agissait peut-être d'un envoyé de l'ennemi, quoique indiscret. Très bien, M. le farfadet, à nous deux. Je l'emmène volontairement vers une place déserte du village; au milieu se trouve une fontaine. Faisant mine d'avoir volonté de boire, je m'époussete les mains et les dirigent, mine de rien, vers mon épée, Hagi. Je la dégaine brusquement, me tournant vers mon poursuivant. Imaginez ensuite ma stupéfaction, lorsque que je m'aperçois que je tombe dans l'âbime vert des yeux ensorcelantes de la superbe fée qui se tient devant moi. Je sens un sentiment familier m'envahir une deuxième fois. Chapitre=> 4 (3) La ville des hommes, par clo
Le matin suivant, selon ma demande, mon écureuil était prêt et on m’avais gentiment fait un petit sac de provisions, celui qui a eu cette excellente idée sera récompensé ! - Spoiler:
J’était fin prête pour le départ à la ville des hommes, pour cette fameuse fête ou se trouvait nombreux garde du corps humains, donc stupides ! Mon peuple s’était rassemblé à la lisière de la forêt : la frontière entre les hommes et les fées. Chaque visage était teinté d’une admiration sans égale pour ma personne, moi leur reine toute puissante qui s’en va braver les hommes, trouver la Pierre d’Ombre et sortir les fées de l’anonymat. Ainsi, droit et fière, je partis sur mon fidèle écureuil, Eclipse. Mon peuple pu encore m’observer quelques secondes avant que les herbes folles ne masquent ma somptueuse silhouette. La ville des homme n’était qu’a quelques kilomètre de ma forêt et j’y arrivai au bout d’une heure de trotte à dos d’écureuil. J’étais maintenant sur la colline qui surplombait la ville et je pouvais entendre les beuglement que produisait cette bande d’ignare stupide que l’on appelait les hommes. Il y en avait partout je pouvais les voir se mouvoir dans les rues étroite de la villes telles des fourmis dans leurs cités. Quand je m’approchai je pus distinguer les mâles et les femelles et me rendre compte qu’il y avait beaucoup plus de mâles, ils avait tous des habits bardés de fer, des bout de métaux qu’ils appelait « épées » pendaient à leurs ceinture. Etait-ce cela des guerriers ?? Devrais-je faire mon voyage accompagné d’un de ces énergumène ? J’était prête à rebrousser chemin quand j’en vis un, pas tout à fais comme les autres, il avait un air mélancolique et baissait la tête sous les boutades de ces camarades, qui avait un récipient remplis d’un liquide ambré et nauséabond dans une main (qu’était-ce encore que cette chose ?) et une femelle dans une autre ! Cette humain avait l’air un peu moins bête que les autres et marchait doucement au milieu des fêtards. J’attachai mon écureuil et je décidai donc de le suivre pour le voir de plus près. Par bonheur il s’engagea dans une ruelle déserte, je pus donc me montrer au grand jour, et pris une démarche sautillante et enjouée. Je vis tout de suite qu’il m’avait repéré mais cette imbécile ne se retourna pas pour me parler, non, il continua son chemin en jetant continuellement des coups d’œil dans ma direction. Me suis-je trompé ? Etait-il stupide ? Nous arrivâmes dans une place où se trouvait une fontaine crachotante et sale. Il s’en approcha et fis mine de boire puis se retourna d’un coup. Ces humains sont tellement prévisibles ! Sa feinte était absurde et j’avais déjà enclenché mon pouvoir de séduction. Je vis dans ces yeux un étonnement suivit d’un ébahissement profond, il était déjà amoureux, je jubilais! Je me cachais derrière un masque d’innocence et commençai mon discours …Chapitre 5=> histoire d’une avant-guerre, par shin’
Je me laissais entraîner par la poupée aux yeux émeraudes ensorcelants. - Spoiler:
Mais c'est une fée! Elle avait sûrement utilisé un charme pour que je la suive sans résistance...comme pour répondre à cette pensée, elle me regarda. Je me laissais fondre dans son regard, et oubliai à même cette pensée. *
Un peu plus tard, j'appris qu'elle s'appelait Erivanne. Nous marchions d'un pas allègre vers la dite clairière de la forêt où se déroulera une sorte de...de réunion? Je ne sais plus. Je ne pense plus depuis qu'elle a pris mon âme en otage. *
D'ailleurs, mon coeur fit un bond: Erivanne avait soudain crié car elle avait vu... - Un gnome! grognai-je. Je dégainai sans y penser mon sabre. Mais qu'est-ce qui me prenait? D'habitude, je ne m'énervais pas ainsi contre des créatures presques inoffensives...quoique armés d'une massue qui faisait deux fois leur taille. Je l'éprouvais du regard. Il avait un regard niais, comme si il venait de boire.... Je ne baissai pas ma garde et lui demanda fermement de n'attaquer personne. Après un petit sursaut, il partit en courant. - Humph! Un petit être me coupa le souffle en me rentrant dans le ventre. C'était Erivanne. - Mon héros! Elle me regarda: est-ce que j'allais l'escorter jusqu'à la clairière? Je soupirai. Elle ne me laissait pas le choix. Je la rassurai, mais un petit sourire d'elle me fit peur. Elle était maléfique? Mais à nouveau, elle effaça mes pensées. Nous reprenîmes alors notre marche. Une fois de plus, je me laissais entraîner par une fille, d’autant plus que celle-ci avait la taille d’une poupée…une petite fée qui semblait avoir usé de ses pouvoirs pour me rattacher à elle ainsi. Il y en avait une autre autrefois, qui avait réussi à me persuader de devenir leur garde du corps. Je me souviens précisément d’elle…
Encore jeune, je venais de perdre mes parents. Mon oncle, qui me tenait en sympathie, me recueillit et entreprit de me former à l’art de combattre. Il me présenta d’abord à ses supérieurs d’autrefois, quand lui-même n’était pas gradé, pour m’introduire au château à ses côtés. Mais ceux-ci m’ignorèrent. Je fus alors engagé comme souillon à la cour et je devins serviteur des plus cruelles vilenies qu’il n’est pas bon à employer dans un texte: les hauts gens de la cour n’étaient que des fiers gens qui ne pensaient qu’à leurs propres besoins. Mais un jeune officier eut vent de mes malheurs, et m’observa ; il vit que j’accomplissais les pires tâches tout en restant muet à l’injustice à laquelle on m’exposait…Mais j’étais décidé à révolutionner ce monde sans regards pour les moins chanceux. Le jeune officier, je l’appris plus tard, mon oncle, envoyé pour juger de mes capacités, rapporta mon courage donné à mes supplices. Les nobles, gradés grâce à leur nom de prestige, furent passablement intéressés par mon cas, mais ne voulant pas faire d’histoire, me firent grimper un échelon dans leur maudite hiérarchie, avec la pression de mon oncle. Je devins second d’un soldat expérimenté. Mais un jour, il me supplia de monter la garde à sa place pour qu’il rejoigne une jeune fille qu’il aimait…Emu par ses paroles, j’acceptai et me faisait passer pour lui en espérant que personne ne me reconnaîtrait, ce qui n’était pas bien difficile… J’étais donc exeptionellement de garde, et c’est pour cela que je m’estimai heureux d’avoir rencontré cette jeune fille qui allait m’émerveiller et me laisser seul à nouveau…Voilà ma proposition pour la présentation, et après on poste les autres sagas. | |
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