Shino-Lux Vieille écrivain
Messages : 590 Date d'inscription : 17/09/2007
| Sujet: La Pierre d'Ombre (partenariat) Mer 20 Fév - 14:13 | |
| (voilà je fais un test sur la version finale de la présentation de notre histoire^^, et mes commentaires entres parenthèses xD) Et voilà, pour la première fois, un roman en partenariat avec (les talentueux écrivains que sont xD): - Alea, dont la plume décrit Imala la louve- Dadadele, incarnant l'elfe Stella,- Clochette, qui présente Erivanne, la fée des bois,- et Shino, qui complète l'histoire avec Lux, l'amnésique.Sur ce, nous vous laissons lire le fruit de notre imagination...(vous croyez que j'en fait trop là? ^^) Chapitres 1BannieJe revenais de la chasse avec un lapin dans la gueule, lorsque je vis tous les autres loups de mon clan réunis en cercle autour du couple dominant. Je posai mon fardeau près de leur tanière puis j'allais voir ce qui se passait. Tous les loups me regardèrent approcher d'un air hautain et méprisant. Tous sauf ma mère qui posait sur moi un regard rempli d'amour et de tristesse. Je savais que beaucoup de loups me détestaient à cause de mon pelage blanc et de mes yeux dorés. Je n'étais pas comme eux avec le pelage et les yeux gris ou noirs. Alors ils me détestaient, croyant tous que j'allais apporter le malheur sur le clan. Mais ils m'acceptaient tout de même puisque je chassais très bien et je pouvais leur apporter beaucoup de gibiers. Cela, je l'avais compris depuis que j'étais un louveteau. Une fois arrivée, la dominante me regarda d'un œil méchant avec un reflet de vengeance. Elle me dit : - Imala, tu n'es pas comme nous ! Les anciens, ainsi que tous les autres loups de la forêt, prédisent un malheur si tu demeures avec nous ! Avant, on ne pouvaient pas te bannir car tu étais trop jeune. La Puissance aurait été contre nous puisqu'on a pas le droit de laisser un louveteau à son propre destin. Mais tu es une louve maintenant ! Tu n'es plus des nôtres et tu nous déshonores ! La dernière phrase résonnait dans ma tête comme un coup de fouet. - Tu as deux jours pour quitter notre territoire ! lança-t-elle. En entendant cela je me mis à grogner. J'aurais du partir, tête et queue basse, en signe de soumission, comme n'importe quel loup sensé l'aurait fait. Mais je m'y refusais. Je relevais la queue et la dressa bien haute en signe de provocation. La dominante comprit immédiatement et se prépara à attaquer. On se regardait droit dans les yeux puis, d'un coup, elle hurla et attaqua. Mais j'étais agile. Je l'a vis arriver et j'esquivai. Je tentais d'attaquer à mon tour mais elle était plus expérimentée que moi. Elle esquiva, se retourna et me mordit violemment à la patte. Sa mâchoire était si puissante que je sentis chacunes de ses dents pénétrer ma chaire. Lorsqu'elle retira enfin ces crocs, du sang gicla partout. Folle de douleur, je la mordis au niveau de l'épaule. Mais elle répliqua presque aussitôt en se jetant puissamment sur moi. Elle me plaqua au sol, se mit au-dessus de moi et grogna en montrant ces crocs pleins de sang ! J'avais perdue... Elle s'écarta et me dit : - Pars ! Et ne reviens plus jamais ! Tu as deux jours... deux jours sinon on te tue ! Je me relevais péniblement et regardai une dernière fois ma mère. Celle-ci fit un pas vers moi mais je me mis à grogner. Ce n'était pas un grognement méchant mais c'était pour lui dire de rester ici et de ne pas s'inquiéter pour moi. Elle s'arrêta, me regarda droit dans les yeux comme pour me prouver que je resterais toujours dans son cœur. Rassurée sur son sort, je me retournai et je partis la tête et la queue haute, fière malgré ma défaite. Lorsque je fus sûre que mon clan ne pouvait plus me voir, je m'arrêtais. Je ne pouvais plus supporter la douleur de ma blessure qui saignait abondamment. Je la léchais mais à chaque coup de langue j'avais envie de hurler. Une fois que je l'eus à peu près bien nettoyé, je me rendis compte que j'avais soif. Je me dirigeais vers la rivière près du clan. Lorsque je fus arrivée, je bus goulûment puis je me couchais juste à côté car ma patte me faisait affreusement souffrir. Je m'endormis là en pensant à ma mère, mes frères et sœurs et à mon clan. ----------- Devenir une elfe lunaireLa nuit venait de tomber sur la ville de Frangul. J’observais la lune, qu’elle est belle. Soudain une chanson mélodieuse retentit. C’est le signal, je devais y aller. Je passai devant mon vieux miroir. Mes longs cheveux brillaient sous la lune, ils avaient un reflet bleuté, ils étaient magnifiques. Ma peau était claire, claire comme la lune. La musique retentit encore, je devais faire vite, on m’appelait. J’allais enfin avoir la permission, j’allais enfin pouvoir partir, je pourrais enfin m’évader. Marchant avec grâce, je me dirigeai vers le centre de la ville, rejoignant, la plupart des elfes lunaires. Chaque année à la même date, à la 12ème lune, tous les elfes lunaires se réunissaient pour fêter la majorité des jeunes elfes. Et cette année, j’étais mêlée à la fête, je deviendrais bientôt comme tous ceux de mon âge, une elfe majeure qui pourrait s’enfuir de cette ville et découvrir le monde ! Notre chef parlait en elfe ancien, je n’écoutais pas, j’étais angoissée. Il finit son long monologue, puis parla enfin une langue compréhensible: - Chers elfes ! Aujourd’hui a lieu la grande fête de « Lunar » ! Je vais appeler nos jeunes pour qu’ils deviennent de vrais elfes, et qu’ils représentent notre peuple tout entier en parcourant le monde, car tel est le destin d'un elfe !
Ce fut acclamé par tous les elfes, puis il commença à appeler différentes personnes ; Layera, Sylver, Drags, …puis arriva mon tour! Stella ! Viens ici ! dit le chef, Bien, Stella je te déclare officiellement devant notre lune sacrée, elfe lunaire ! Tu as enfin ce titre, tu as ta majorité !
Je ne dis rien, je pouvais enfin quitter cette misérable ville et partir à l’aventure ! Je ne participai pas à la fête, elle ne m’intéressait pas. Je rentrai chez moi, j’attrapai mon bagage, et sans prévenir personne, je pris la route qui quittait le village.
La route monta, et après avoir longuement marché, dépassé la limite que je n'avais jamais dépassée, je regardai ma ville. Cet endroit de prison, cet endroit où depuis trop longtemps je suis enfermée. L’herbe gelée, craquait sous mes pas, j’entrai dans une sombre forêt éclairée de temps en temps par la douce lune. La nuit était froide, glaciale même, mais cela ne me gênait pas, j’étais habituée, et j’aimais même ce froid permanent. Mais maintenant je pouvais l’oublier, l’aventure m’attendait, mon destin se dressait devant moi, j’allais combattre, j’allais montrer au monde que j’étais la meilleure !------ Lux, la lumière
J’ouvre difficilement les yeux, le soleil m’évoquant toute la chaleur qu’elle dégage. Une lumière douce qui me réchauffe. J’ai mal partout, mais c’est en moi-même que je souffre le plus, blessé par une parole, entraîné par des litiges, achevé par le sang. Le rouge, couleur de la dernière scène dont je me souviens…
Me souvenir ?
Un violent mal de tête me secoue, et j’essaie de la calmer en prenant mon crâne dans mes mains. Elles viennent instinctivement me masser les temps, ce qui, entre autre, diminue ma migraine.
Me souvenir…
En fait, ce n’est pas de la tête que vient mon mal, mais de mon ventre. De toute évidence, j’ai faim. Me relevant complètement, non sans grimaces car mon corps est couvert de bleus et d’estafilades, j’examine cet endroit où je semble être atterri de nulle part. Un champ de blé dorés et de fleurs blanches s’étalait à perte de vue. Perdu. J’étais perdu dans cet amas de lumière. Voilà qui était joyeux.
Lux, la lumière.
Où suis-je ? Que faisais-je ? Mes souvenirs…
Qui suis-je ?
Je n’en ai plus. Une vive bourrasque ébouriffe mes cheveux. D’un geste mécanique, j’époussette mes vêtements. Vêtements bien luxueux pour quelqu’un qui ne connaît pas son identité... Quelle ironie. Je me préoccupe plus de ma personne que de ma situation. D’où me viennent ces manières ? Alors que je suis isolé dans une région dont les terres se ressemblent jusqu’au-delà de l’horizon… Découragé, je cueille une brindille de sarrasin entre mes doigts. Je la fais jongler entre mes doigts. Mais soudain, elle se brise, et une graine apparaît dans ma paume. Son enveloppe scintille sous les rayons de soleil.
Lux, la lumière. Lux, le commencement de tout. Je m’appelle Lux. Voilà qui est un début…----- Erivanne, reine des fées de bois- Acclamez votre reine, peuple des fées et farfadets des bois !, m'exclame-je, les bras levés en signe de toute puissance avant d'éclater d'un rire machiavélique. Je rejette ma tête en arrière, et mes somptueux yeux verts étincellent d'une lueur de folie... Quelle douce musique me parvient ainsi aux oreilles, que c’est bon d’être vénérée. Nous sommes à la nouvelle lune, et, comme chaque lune, il se tient le conseil sur la plus haute branche du plus haut des arbres de la forêt. Mais ce conseil- ci sera très important, car ce soir, mon peuple sera enfin au courant de la guerre qui se trament et dont ils ignorent tout. Ils m’adoreront un peu plus dans cette guerre que je vais évidemment gagner, moi, Erivanne, fée des bois, et reine des millions de fées et farfadets qui scandent mon nom en ce moment même. Quelle surprise ont-ils eu quand il m'ont vu pour la première fois, moi petite fée, beaucoup plus petite que la moyenne, mesurant à peut près 6 bourgeons (=30cm), ils ont dû rire oui ... mais pas longtemps ... j'ai tout de suite su capter leur attention, surtout celles des farfadets, j'exerce une attirance particulière pour les personne de sexe masculin, de quelques espèces que ce soit, mes yeux vert les ensorcèlent, je m'autorise un petit sourire cruel en repensant à ses poupées de chiffons que je gouverne et qui m'adore passionnément. Que le pouvoir est grisant ! Assez parlé, mon public m’attend et s’impatiente, j’entre sur l’estrade qui sert au conseil. C’est en fait une branche large et plate sur laquelle l’on a sculpté une table ronde entourée de quatre sièges, mes cheveux bruns et bouclés dansent au rythme de mes pas quand je viens prendre place auprès des responsables de secteurs, ce sont tous des fées et farfadets digne de confiance possédant la même "fermeté" que moi : Elyon, un jeune farfadet n’ayant pas beaucoup d’expérience s’occupe du secteur des buissons, là se trouve généralement les crèches, écoles et autres bâtiments éducatifs ou de loisirs en tout genre. Minerva, petite fée ratatinée par l’âge mais aux yeux brillant de pouvoir et d'avidité, s’occupe des branches basses, c’est ici que se trouve les bureaux administratifs, les fabriques... Et enfin, Gony un farfadet d'âge moyen et plutôt costaud s’occupe des branches en hauteur, parcourues d’habitations allant des villas chics au taudis dépareillés. Ces trois-là agissent sous mon commandement. Je jette alors un coup d'œil au public, toutes les branches aux alentours sont couvertes de fées et de farfadets. Ils sont encore plus nombreux aujourd’hui -savent-ils que je vais faire une déclaration importante ?-, et on peut lire sur les millions de visages la crainte que je leur inspire… beaucoup ont dû entendre les cris des prisonniers cette nuit, me dis-je avec un sourire satisfait. Enfin, le conseil débute, et avec lui la révélation de la prochaine guerre que les fées mèneront et gagnerons sans aucun doute !-----
Dernière édition par Shino-Valen le Jeu 21 Fév - 19:43, édité 2 fois | |
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