Chapitre 2 => Rencontre avec une drôle de créature, par A

Chapitre 2: Rencontre avec une drôle de créature en accordance avec Dadalele

Je me réveillais le lendemain, toute ankylosée. La douleur de ma patte ne s'était pas calmée. Au contraire, je ne pouvais même plus la bouger tellement elle me faisait mal. Je tendis mon cou au maximum pour pouvoir boire à la rivière. Je gémissais car ma patte m'élançait constamment.
Je me recouchais en posant ma tête sur le sol et j'attendais. J'attendais quoi ? Je ne savais pas mais de toute façon, je ne pouvais rien faire de plus. Je réfléchissais...Devais- je me laisser mourir sans rien faire ? Peut-être que les autres loups avaient raison après tout. Si j'étais restée il y aurait peut-être eu un malheur ! Je suis le déshonneur de tout les loups !
Je restais couchée là, perdue dans mes pensées. J'étais triste et désespérée comme jamais je ne l'avais été. Je poussais de temps à autre des petits gémissements de douleur, de tristesse, de désespoir... Je ne savais plus quoi faire.
Soudain je redressais la tête. Je sentais une nouvelle odeur, une odeur inconnue. Tous mes sens étaient en alerte. Puis je la vis. Une drôle de créature sur deux pattes avec de longues oreilles pointues se trouvait sur la petite colline en face de moi.
Elle s'approcha tout doucement et se mit à grogner des choses incompréhensible. Je me redressais un peu plus, effrayée par cette créature. Dire que je ne pouvais ni me battre ni m'enfuir à cause de cette patte ! La peur me nouait le ventre et la gorge. Qu'allait-il m'arriver ? Qu'avais je fait à la Puissance pour qu'elle me punisse ainsi ? Je décidai de me défendre comme je pouvais. Si je dois mourir, je ne mourrais pas recroquevillée sans me battre ! Je montrais les crocs et grognais le plus méchamment possible. Mais je croisai ses yeux bleus comme la nuit, si profonds et si pures que le temps sembla s'arrêter. Notre regard était intense et profond. Je remarquais que la créature continuait à avancer, mais je n'avais plus peur. Je montrais les crocs car j'étais comme figée par la puissance de ce regard. Elle tendit sa patte vers moi et me toucha.
Au moment même ou ses doigts touchèrent mon pelage, je sentis une douce chaleur m'envahir. D'un coup, une multitude de pensées qui m'étaient inconnues s'entrechoquèrent dans ma tête. Je sentais une chaleur près de mon cœur comme une présence réconfortante. Je regardais à nouveau l'étrange créature dans les yeux et je compris, en les voyants, ce qui venait de ce passer... Elle était en moi j'étais en elle. On se comprenait désormais.