Le Monde Imaginaire

Le Monde Imaginaire

CHAPITRE 1 : La rencontre

Depuis quelques mois, Will Thumser rentrait chez lui après avoir passée sa journée dehors avec ses copains. Tout en marchant, il essayait de ne pas penser à ce que sa mère allée lui dire en voyant dans quel état il rentrait. Il était couvert de boue de la tête au pied, il avait abîmé les semelles de ses chaussures et il ne sentait pas la rose ! Après une bataille de boue comme il venait de faire, c’est sur qu’il ne pouvait pas rentrer tout propre.
Elle allée encore lui demandé pourquoi il ne lisait plus. Pourtant, elle connaissait la réponse. Will avait arrêté de lire, comme beaucoup d’autres personnes, depuis 2 ans car les histoires devenaient de plus en plus ennuyeuses ! On aurait dit que les auteurs n’avaient plus d’imagination. Il n’y avait plus de nouveautés. C’était toujours les mêmes histoires et il n’y avait plus d’action, plus de suspense…On avait à peine commencé un livre qu’on deviné déjà la fin !
Will était un jeune garçon de 13 ans avec des cheveux noirs en batailles. Il ne les peignait presque jamais et les avaient un peu trop long au goût de sa mère. Il avait de beaux yeux verts qui faisaient craquer toutes les filles qu’il rencontrait. Il était très grand pour son âge mais il avait une imagination débordante et aimait raconter des histoires à ses copains.

Soudain, sortant de ses pensées, Will s’arrêta en face d’un muret. Il venait de voir un drôle de nain de jardin posé dessus. Il faisait ce chemin tous les soirs pour rentrer chez lui mais il ne l’avait jamais vu. Il ne savait pas pourquoi mais ce nain l’intriguait. Il le trouvait bizarre mais il avait aussi l’air…vivant ! Il se rappelait des nains de ses grands-parents. Malgré le nombre important de nains qu’ils possédaient, aucuns ne ressemblaient à celui-ci. Ceux de ses grands-parents étaient jeunes, naïfs, rigolos… Tandis que celui-là paraissait avoir vécu des années mais ne faisait pas vieux. Will n’arrivait pas à lui donner un âge.
Son visage était long et fin avec des petites rides autour des yeux. Ses yeux étaient verts et rieurs, il avait un long nez fin et pointu, une petite barbe pointue de couleur poivre et sel et deux longues oreilles fines, pointues et irrégulières. Il avait un drôle de chapeau avec pleins d’épines dans tous les sens. A cause de sa forme et de se couleur, il ressemblait à un sapin. Il portait un haut jaune trop petit pour lui car il lui arrivait au-dessus du nombril et ses manches lui arrivaient aux coudes. Son pantalon de couleurs terre était trop petit (il lui arrivait au-dessus des mollets) mais aussi trop large. Une tige verte, qui ressemblait à la tige d’une fleur, lui servait de ceinture. Il ne portait pas de chaussures, il était pieds nus. Mais le plus étonnant était la couleur de sa peau ! Elle était en tout point identique à de l’écorce ! Même couleurs, mêmes traits ondulés…
Il n’était pas particulièrement beau mais Will était fasciné. Sans s’en rendre conte, il s’était approché du nain. A présent il lui suffisait de tendre la main pour le toucher.
Tout à coup, les yeux du nain bougèrent. Will se figea. Puis il secoua la tête et se dit qu’il avait du rêver. Mais lorsqu’il regarda à nouveau le nain… Will le vit tout ébahit ouvrir la bouche. Il l’entendit parler :
- Taga Tlwentie Mida ?
- Mais… vous parlez ?
- Ah ! Cette langue ! Ben bien sur que je parle ! Tu croyais quoi ? Que j’allais miauler ou aboyer peut-être ?
- Euh…n…non, désolé.
- Bon, bon. Passons ! Comment t’appels-tu ?
- J…je m’appel Will et…et vous ?
- Oh, ça n’a pas d’imp…
- Ce n’est pas possible, je dois rêver… coupa Will qui n’écoutait plus.
- Ah, tu crois que tu rêves ?
Le nain enleva son chapeau et en retira une épine. Il piqua le bras de Will qui s’écria :
- Aïe !!! Pourquoi avez-vous fait ça ?!
- Alors ? Crois-tu toujours que tu rêves ?
- Que me voulez-vous à la fin ?
- Je suis venu te chercher.
- Me chercher ?!
- Oui. Tu dois venir avec moi au Monde Imaginaire.
- Au Monde Imaginaire ?! Mais ça n’existe pas !
- Ah bon ? Il n’existe pas ? Très bien ! Ferme les yeux ! Et ouvres-les dès que je te l’ordonne.
Will acquiesça et ferma les yeux, trop bouleversé pour réfléchir. Il entendit le nain prononcer des phrases étranges comme une incantation !
« Wat flwick, wat etiel !
Portica viou aliavel !
Ouvre ton coeur, ouvre ton esprit !
Et les portes s’ouvriront aussi ! »
Will vit des images défiler dans sa tête. D’abord une gigantesque forêt aux arbres noirs où même le soleil était obscurci. Puis il vit une gigantesque chute d’eau où un cheval blanc était en train de boire. Mais était-ce vraiment un cheval ? Will distinguait un objet sur son front…Mais il n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps car une nouvelle image chassa celle du cheval. Celle-ci montrait de tout petits êtres autour d’un feu… Les images s’accélérèrent et Will ne distingua plus que des taches de couleurs.
Puis, d’un coup, plus rien…le vide. Will sursauta lorsqu’il entendit une voix. Il se força à écouter car il aurait pu rester comme ça tout le temps. Il reconnut la voix du nain mais il ne comprenait pas ce qu’il disait. C’était comme si le nain était loin de lui. Il essayait de le comprendre de toutes ces forces. Et plus il comprenait les mots du nain (lettre par lettre), plus le vide se dissipait, comme un brouillard.
Enfin, il comprit ce que le nain lui disait. « Ouvre les yeux ! Ouvre les yeux ! »Alors, Will s’arracha à se vide et ouvrit les yeux.

Chapitre 2: L’entrevue

La première chose qu’il vit, fut le nain qui se tenait devant lui. Il était plus grand que tout à l’heure ! Maintenant il lui arrivait en dessous de la poitrine tandis qu’avant, si il n’avait pas était sur le muret, il lui serait arrivé aux genoux. En fait, il ne ressemblait plus à un nain de jardin mais juste à un nain ou peut-être un lutin. Derrière lui se trouvait une forêt magnifique avec de gigantesques arbres. Leurs feuilles étaient de toutes les couleurs : jaune, orange, rouge, bleu, mauve, violet… Ca ressemblait plus à un arc-en-ciel qu’à une forêt. L’herbe était d’un vert tendre et paressait très douce.
Lorsque Will regarda à nouveau le nain, il n’était plus juste devant lui mais il se dirigeait vers la forêt ! Il se retourna, regarda Will qui était encore sous le choc du voyage et leva les yeux vers le ciel. Il marmonna quelque chose dans sa barbe puis lui lança :
- Tu contes rester ici encore longtemps ? Bouge-toi un peu et suis moi !
- Mais ou allons-nous encore ? demanda Will.
- Je t’emmène dans mon village.
Le nain repartit sans laisser à Will le temps de répondre. Alors Will le suivit en observant tout autour de lui. Pendant qu’il marchait il réfléchissait. Il s’étonnait lui-même du calme dont il faisait preuve pour un truc aussi…irréaliste ! C’était compliqué à expliquer, mais c’était comme si il avait attendu ce moment depuis toujours ! Au bout d’environ une heure de marche, en s’enfonçant de plus en plus dans la forêt, Will vit de petites maisons. Il se demanda en quoi elles étaient faites. En s’approchant, il vit qu’elles étaient construites avec des feuilles multicolores, des branches, de l’écorce… et de la terre pour maintenir tout ceci . C’était magnifique. Cela collait parfaitement avec la forêt, on aurait dit que ces maisons en faisaient parties.
Le trajet c’était fait sans bavardage. Le nain affiché un air grognon et Will était trop occupé à regarder le paysage, fasciné, pour engager la conversation. Will sursauta presque lorsque le nain lui parla enfin :
- Voici mon village. Ne fait pas attention à tous ceux qui vont accourir. C’est pas possible ce qu’ils sont curieux ! Quand on sera arrivé tu devras me suivre. Il faut que je te présente au chef du village.
- Au chef du village… répéta Will pour lui-même.
- Pour le saluer tu lui dira : « Bontouoo ciao » puis tu feras un petit mouvement de tête comme ça.
Il baissa la tête, la pencha vers la gauche et la remit droite.
- T’as compris ?
- Oui… Je crois.
- Bien. Alors allons-y.
Ils entrèrent côte à côte dans le village. Comme l’avait prévu le nain, presque tout le village se précipita pour voir le nouveau venu. Will les regarda du coin de l’œil car il ne voulait pas paraître trop curieux. Ils étaient tous différent. La seule chose qu’ils avaient en commun était leur peau semblable à de l’écorce. Will remarqua sur sa gauche un groupe de nains plus petits que les autres. Il devina qu’il s’agissait d’enfants. Leur peau était plus pâle que celle des adultes, ils avaient l’air plus joueurs, plus dynamique et ils n’avaient aucunes rides. Puis il vit les adultes. Ils étaient mélangés sans aucune distinction d’âge. On remarqué les plus vieux, ils avaient les cheveux qui viraient vers le blancs, beaucoup plus de rides que les autres et leur peau était plus sombre que les jeunes. Enfin il y avait ceux qui n’étaient ni jeune ni vieux comme son compagnon.
Will n’en vit pas plus car ils arrivèrent devant la porte d’une maison. Les portes étaient faites en bois. Pendant la traversé du village- car la maison du chef était à l’autre bout –Will avait observé le plus de choses possible. Il avait remarqué que chaque porte avait un motif différent et un bois différent. L’une était en hêtre, donc blanche, et sur sa surface était justement dessinée un hêtre. Sur les coins en haut était dessiné deux faines, le fruit de l’arbre, et sur les coins en bas était dessiné ses feuilles. Une autre était en châtaignier avec un dessin de cet arbre, sur les coins en haut était dessiné des châtaignes et sur les coin en bas était dessiné ses feuilles.
Mais la porte devant laquelle ils étaient arrêtés, était plus massive et plus noble que toutes les autres. C’était une porte en chêne. Avec, comme toutes les autres portes, un chêne au milieu, dans les coins du haut son fruit- des glands- et dans les coins du bas ses feuilles. Will sut tout de suite où ils étaient… Ils étaient arrivés devant la demeure du chef. Il regarda le nain qui l’avait accompagné jusqu’ici. Celui-ci le regardait aussi puis il lui dit :
- Fait comme je te l’ai expliqué tout à l’heure et tout ce passera bien ! Je t’attends devant la porte.
Voyant que Will ne bougeait pas, le nain lui montra la porte d’un signe de tête et lui dit de se dépêcher. Alors Will ouvrit la porte, avança puis la referma devant son compagnon. Il se retourna et vit un petit bonhomme assis sur une sorte de trône fabriqué, comme la porte, en chêne. Will s’avança encore un peu pour se trouver bien en face du chef et répéta ce que son compagnon lui avait dit de faire. Il dit les mots qu’il fallait puis fit le signe de tête. Il était nerveux et attendait que le chef réponde comme le lui avait conseillé le nain. Au bout d’une minute, qui avait paru des heures pour Will, le petit homme sur le trône se leva délicatement de son siège puis redit les mêmes paroles et refit les mêmes gestes que Will. Il regarda Will et lui demanda :
- Tu parles cette langue n’est ce pas ?
- Oui… répondit Will un peu décontenancé.
- Bien, bien. Tu peux rester au village cette nuit. Mais demain matin, tu devras partir pour rencontrer la Simâne. Il y aura une journée de marche. Tu partiras avec Glindwick Gorguay.
- Merci mais… Excusez-moi. Puis-je vous poser des questions ?
- Vas- y mais je ne pourrai peut-être pas y répondre.
- Qu’est ce qu’un… un Simâne ?
- Une Simâne… Tu le sauras demain. Chaque chose en son temps. Pour le moment tu dois te reposer !
- Encore une question si vous permettez ?
- Oui, dit le chef en soupirant.
- Qui est euh… Glindwick Gorguay ?
- C’est celui qui ta ramené et qui t’attends devant la porte. C’est tout ?! demanda le chef avec une note d’impatience dans la voix.
- Euh… Oui. Merci.
- De rien, de rien. Tu peux sortir. Envoie moi Glindwick Gorguay.
A peine sortie Glindwick Gorguay lui demanda :
- Alors ? Comment ça c’est passé ?
- Euh… Plutôt bien je crois… Il…
- Plutôt bien !! s’écria-t-il
- Ben oui. Et il veut te voir.
- M…Me voir ? demanda-t-il.
- Oui.
- Bien… j’y vais alors.
- Bonne chance, lui dit Will qui avait remarqué de l’inquiétude dans la voix du nain.
Il l’entendit grognait quelque chose puis la porte se referma sur lui.

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Chapitre 3 : Le départ

Will fut réveillé le lendemain matin par Glindwick Gorguay. La veille les camarades du nain avaient organisés une fête en l’honneur de Will. Ils avaient tous voulus serrer sa main, du plus jeune au plus vieux. Après avoir serré de nombreuses mains plus ou moins ridées, il avait vu son compagnon, Glindwick Gorguay, s’approchait de lui. Ce dernier lui avait proposé de se coucher tout de suite car le lendemain, ils partiraient aux aurores. Will avait accepté et l’avait suivit chez lui. La maison du nain était petite et faisait la taille de la chambre de Will. De l’intérieur, on ne voyait que la terre qui maintenait les murs de fleurs, de branches…Il y avait juste une armoire, une chaise avec une petite table et un lit dans le coin à droite fait dans le même bois que la porte. Ce n’était pas comme chez le chef. Will avait remarqué une deuxième pièce. Il en avait déduis qu’il avait une pièce pour exercer sa fonction de chef et une autre où il y vivait. A peine entrée dans la maison de son compagnon il s’était aperçu qu’il était extrêmement fatigué. Il s’était endormi immédiatement.
Dehors le jour se levé à peine. Glindwick montra un plateau avec de la nourriture et lui dit :
- Mange un peu avant qu’on parte. On ta préparé des habits là-bas, le nain lui montra un coin de la maison où des habits propre avaient été déposé. Je te rejoins ici dès que j’aurais fini de parler avec le chef. Je suppose qu’il voudra te voir avant qu’on parte alors habit-toi d’abord pour être présentable. Hier ce n’était pas important puisque tu venais d’arriver mais là, sa devient urgent ! Tu sens aussi mauvais qu’une bouse de dragon, fit le nain en retroussant son nez.
Puis il sortit de la maison et s’éloigna. Will se lava le visage et les mains dans un récipient rempli d’eau prévu pour ça. Puis il mit ses nouveaux vêtements Ils étaient très simple. Le haut était beige et assez près du corps avec des manches ¾. Le pantalon était noir et tout simple. Il y avait aussi des chaussures noirs et toutes simples. Enfin une cape beige en laine, qui pouvait être portait en toutes saison remarqua Will, complété le tout. Une fois habillé et après avoir mangé, Will réfléchit à tout ce qui venait de se passer depuis la rencontre du nain dans son monde. Ses parents devaient être morts d’inquiétude en ce moment même ! Et puis ce qui lui arrivé était tellement… Il n’y avait même pas de mot pour ça ! Il s’attendait à tout moment à se réveiller tranquillement dans sa chambre sur son lit et que tout ça ne soit qu’un rêve.
Glindwick entra suivit de son chef. Alors Will se leva, pas entièrement car la maison n’était pas assez haute, et salua le chef. Celui-ci prit la parole :
- Bonjour jeune homme. Vous allez partir, toi et Gorguay, voir la Simâne. Tu devras te montrer très respectueux envers elle. Je tenais à te dire au revoir car on ne se reverra certainement plus…Mais maintenant il faut partir ! Un long voyage vous attends !
Ils sortirent tous les trois de la maison et se dirigèrent vers la sorti du village. Puis le chef s’arrêta et leur souhaita bonne chance. Will ne dit rien mais il mourrait d’envie de poser des questions. Pourquoi ne se reverrait-il plu ? Que ferait-il après ? Que faisait ses parents en ce moment ? Rentrerait-il chez lui ?
Ils avaient marché toute le matinée. Ils avaient traversée presque toute la forêt, ce qui faisait tout de même une bonne trotte, enjambé quelques ruisseau et Will avait même cru apercevoir une biche passer ! La forêt se réveillait petit à petit en même tant que le soleil et il pouvait admiré la beauté de la nature le matin. Mais même si la forêt était magnifique, Will était éreinté. Le chef avait dit UNE journée de marche ! Après une bonne matinée de marche, le nain s’arrêta enfin. Ils s'assirent par terre et le nain sortit de la nourriture de son sac à dos. Il en donna la moitié à Will puis mangea sans plus se préoccupait de lui. Will mangea doucement. Glindwick n’était pas le compagnon rêver pour un voyage dans un monde inconnu, Will s’en était vite rendu conte. Le nain était grognon, il marmonnait toujours des choses incompréhensibles et il ne parlait jamais. Mais Will ne sa laissa pas décourager par autant de mauvaises foie.
Après avoir mangé Will essaya d’engager la discussion :
- C’est quoi un Simâne ?
- UNE Simâne ! grogna le nain.
- C’est quoi ?

Le nain regarda Will qui affichait un sourire et qui espérait de tout cœur qu’on allait enfin répondre à ses questions. Il espérait que par la même occasion, le nain sortirait enfin de sa mauvaise humeur… Comme si le nain avait deviné ses pensé il lui répondit :
- Et puis, après tout… Une Simâne est une licorne. Mais pas n’importe quelle licorne… C’est l’une des plus vieille et aussi la plus sage ! Il y a trois Simâne en tout dans ce monde. Ce sont les trois plus vieilles licornes, elles ont toutes les trois plus de 800 ans !
- 800 ans ! s’écria Will.
- Oui, une licorne peut vivre jusqu’à mille ans. Mais on ne remarque pas leur vieillesse. Elle reste belle et jeune toute leur vie puis un jour, elle sente leur énergie baissée et elle meure.
- Wouah !
- Comme tu dis. Bon il faut reprendre la route maintenant.
Will se leva péniblement. Il sentait tous les muscles de ses jambes. Il aurait voulu poser d’autres questions mais il se concentré sur la marche. Il n’avait pas l’habitude de marcher autant ! Après avoir franchi de petits ruisseau, traversée des clairières…ils sortirent enfin de la forêt pour se retrouver face à une vallée où l’herbe paraissait encore plus verte et plus tendre que celle de la forêt. On voyait une cascade un peu plus loin… Will eut un flash et vit l’image du cheval blanc en train de boire tout près d’une cascade. La cascade en face de lui était la même qu’il avait vu dans sa tête pendant son passage au Monde Imaginaire ! Ce qui voulait dire que le cheval blanc n’était pas un cheval mais une licorne !!
Will remarqua que le nain s’était arrêté. Will le rejoignit et lui demanda ce qu’il attendait.
- Tais toi et regarde, lui répondit le nain en lui montrant un endroit de la main.
Will regarda ce que lui montrait le nain et il vit un cheval …non, une licorne se dirigeait vers eux au galop. Will ne put s’empêcher de l’admirer. Elle était magnifique ! Elle était aussi blanche qu’une colombe et elle avait un galop souple et gracieux. Lorsque Will vit sa corne, il fut très étonné de sa couleur. Elle n’était pas en or comme les légendes, mais…vertes. Un vert assez foncé par rapport à la blancheur de la licorne. Lorsqu’elle arriva près eux, elle s’arrêta à quelques mètres d’eux et les regarda. Puis au bout de cinq minutes, Will vit que sa corne s’éclaircissait ! Elle était devenue vert clair. Il n’en croyait pas ses yeux. Puis elle s’approcha au pas.

Chapitre 4 : La Simâne

Une fois devant eux, elle leur demanda :
- Et bien, que voulez-vous ?
- Nous aimerions voir la Simâne ! répondit calmement Glindwick.
La licorne sembla hésiter. Elle regarda le nain puis Will comme si elle essayait de lire dans leurs pensées. Enfin elle se décida et leur dit :
- Suivez moi !
Elle partit au pas suivit de Will et du nain. Ils se rapprochèrent de la cascade et montèrent une petite pente juste à côté de cette cascade. Arrivé au sommet ils virent une autre licorne. Celle-ci n’était pas blanche, comme celle qui les avait accompagné, mais son pelage était un mélange de gris et de blanc ! Sa corne, elle, était bleue. Un bleu clair et pure… Elle les regarda venir jusqu’à elle. Puis, la licorne blanche leur demanda d’attendre là où ils étaient et elle se dirigea vers la licorne qui les regardait.
Will et le nain n’entendirent pas ce que les deux licornes se disaient. Mais lorsque la licorne qui les avait amené ici les regarda à nouveau, elle regardai plus particulièrement Will, sa corne devint aussi claire et pure que celle à qui elle s’adressait. Elle leur fit signe d’approcher puis partit un peu plus loin de sorte qu’elle puisse entendre et voir ce qui se passait tout en restant discrète.
Le nain et Will s’approchèrent. La licorne en face d’eux abaissa la tête pour les saluer alors ils répondirent de la même manière. Puis elle leur dit sans bouger les lèvres mais comme si elle était dans la pensée des nouveaux venus :
- Bonjour Glindwick, comment va ton village ? demanda la Simâne en ne s’adressant qu’au nain.
- Bien merci, répondit-il.
- Tant mieux. Bonjour Will… Sais tu qui je suis ?
- Euh…pas très bien… Glindwick m’a dit que vous étiez une Simâne mais… je n’en sais pas plus, répondit Will comme si il s’adressait à une personne
Il y eut comme un éclair de malice qui passa dans les yeux de la Simâne puis elle répondit en souriant :
- Oui je suis une Simâne mais ce n’est pas important. Tu es le seul à être venu dans notre monde, dans le Monde Imaginaire. Sais-tu pourquoi ?
- Non.
- Tu es le seul de ton monde à avoir encore suffisamment d’imaginations et de rêves. Tu savais au plus profond de toi que d’autres créatures, des créatures fantastiques qui n’existent que dans vos contes, existent réellement. C’est grâce à cela que tu as pu voir Glindwick le nain.
Will ne savait pas quoi répondre. Ce que venait de dire la Simâne était totalement vrai. Il avait toujours entendu dire que les créatures magiques des contes n’existaient pas, que ces êtres venaient de l’imagination des auteurs… Mais il n’avait jamais voulu croire ce que l’on disait et il avait toujours su, au plus profond de son cœur que d’autres êtres vivants existaient. Mais de là, à imaginer un autre monde et à rencontrer ces créatures, c’était autre chose. Et puis comment savait-elle tout cela ? « Après tout, se dit Will, c’est une créatures d’un monde que je ne connais pas. »
- Tu te demande comment je sais tout cela n’est ce pas ?
- Oui
- Une prophétie a été crée il y a plus de 750 ans. A l’époque, j’étais une très jeune licorne de 55 ans. Je suis l’une des dernières à la connaître en intégralité. Elle disait qu’un jeune garçon d’un autre monde pourrait voire un être vivant de notre monde. Celui-ci serait l’Elu et il sauverait le Monde Imaginaire d’un désastre. A l’époque, on ne comprenait pas bien le sens de ces paroles… C’était une vieille fée qui l’avait récitée avant de mourir et il n’y avait jamais eu de problème dans le Monde Imaginaire. Mais aujourd’hui tout est clair !
- Je ne suis pas sur de comprendre… articula Will dont le cœur battait de plus en plus vite.
- Je vais t’expliquer tout depuis le début… Il y a plus de 750 ans, le Monde Imaginaire était paisible. Nous savions tous qu’il existait un autre monde et que pour les êtres vivants de celui-ci, nous n’existions pas. Ils se servaient de nous pour raconter des histoires et ils utilisaient les gentilles comme les mauvaises créatures. Ici nous disons la Lumière pour parler du bien et l’Ombre pour parler du mal. La Lumière était la plus forte, la plus répandue et occupait la plus grande partie du Monde Imaginaire. L’Ombre n’en possédait qu’une petite partie car la Lumière savait que si on leur laissait plus de territoire, l’Ombre deviendrait de plus en plus forte et sèmerait le chaos. Il n’y avait jamais eu de problème entre les deux forces. L’Ombre acceptait sans broncher la domination de la Lumière.
« Tout ce passait bien, jusqu’au jour où Sombrol devint le chef de l’Ombre. Celui-ci n’était pas comme les autres et personnes ne pouvait dire d’où il venait. Aujourd’hui encore nous ne savons toujours pas d’où il vient ni comment il est arrivé ici. En tout les cas il a prit le pouvoir et il a réclamé à la Lumière un plus grand territoire. Elle a refusé et l’Ombre lui a déclaré la guerre. Nous avons été attaqué de partout et nous avons perdu énormément de territoire. Ce que nous redoutions le plus était en train de se passer… Le chaos régnait sur le Monde Imaginaire.
« La prophétie de la fée nous revint en mémoire. Nous devions chercher l’Elu. Mais comment le trouver parmi tous les humains de ce drôle de monde ? Il y en avait tellement ! Nous avons envoyé régulièrement des êtres de la Lumière à sa recherche mais en vain. Nous avons chercher pendent 100 ans et pendent ce temps l’Ombre gagnait de plus en plus de territoire. Nous avions remarqué, grâce aux êtres vivants envoyé sur la Terre comme vous l’appelez, que ce désastre se répercuté sur votre monde. Mais d’une façon inimaginable. As-tu deviné de quoi je parle ?
Les histoires ! s’écria Will
- Exactement. Les auteurs de ton monde n’arrivent plus à imaginer d’histoires. Où alors les seules histoires qu’ils arrivent à imaginer sont tellement noires, tellement tristes et sombres qu’ils préfèrent ne pas les écrire. Mais tu l’as compris, je crois. Nous avons trouvé l’Elu… C’est toi.

Chapitre 5 : La quête

Will ne savait pas quoi répondre. Il avait l’impression de rêver, que tout ça n’était que le fruit de son imagination débordante. Mais il ne pouvait pas dire s’il s’agissait d’un rêve ou au contraire d’un cauchemar. Il aimait les aventures, oui. Mais de là, à se trouver dans un autre monde avec des créatures inconnues, que l’une de ces créatures veuille prendre le pouvoir et que lui, Will Thumser jeune garçon d’un monde totalement différend qui ne croit ni à la magie ni aux êtres fantastiques, soit celui qui sauverai ce monde ! C’était…tout un monde. Et puis, il ne savait pas se battre, il n’avait pas de pouvoir, il ne connaisait rien à ce monde si différend du sien !
- Mais… que dois-je faire ? Je-je ne sais pas me battre et je n’ai aucun pouvoir ! Comment pourrais-je réussir ?
- Tu le sauras par toi-même. Si tu as réussi à entrer dans notre monde c'est que tu es l' Elu. La tâche de l'Elu est de nous sauver tous. Mais ne t'inquiéte pas. Suis ton instinct et tu verras tous se passera bien. Tes questions trouveront des réponses et tu trouveras des chemins jusqu' alors inconnus. Will, tu as été choisi, alors ne doute pas et suis ton coeur.
Will ne savait pas quoi répondre. Il était abasourdi, sonné comme si il venait de se réveiller après une opération. Il n'arrivait toujours pas à réaliser ce qui se passait. Mais il devait se rendre à l'évidence que ce qui se passait été belle et bien réel. Car jamais un rêve n'avait était si long, si biscornu... mais aussi si réelle ! Il commençait, petit à petit, à comprendre ce qui se passait. L'étrangeté de tout ça, la peure de l'inconnu et de ce qui l'attendait, le fait d'être loin de chez lui, sans protection, commençait à s'insinuer doucement en lui. Il ressentait des vertiges, son coeur et sa gorge se serraient et il avait des haut le coeur. La panique et la peure avaient pris possession de lui.
Soudain il entendit une voix au plus profond de soncoeur,comme si quelqu'un si trouvait. Cette voix était douce, chaleureuse et appaisante. Elle lui dit: « Ai confiance et n'ai pas peure. Ecoute ton coeur et suit ton instinct. » Ce fut comme un déclic. Cette voie, d'où qu'elle vienne, avait su redonner la vitalitée et la reflexion à l'esprit engourdie et effrayait de Will. Il ne savait comment l'expliquer, mais il savait ce qu'il devait faire. Il releva la tête et regarda les yeux d'un bleus pures de la Simâne. Celle-ci acquiesca comme si elle avait devinée les pensées de Will, se qui était surement le cas. Will ferma les yeux et réfléchi encore quelques instants, comme pour effacer ces derniers doutes et pour prendre véritablement conscience de ce qu'il allait faire. Il savait qu'il ne pourrait plus revenir en arrière mais il sentait aussi qu' on avait besoin de lui. Il demanda d'une voix forte et rauque qui l'étonna :
- Je n'ai pas le choix n'est ce pas ?
- Oh, si tu as le choix. Tu peux décider de repartir chez toi et personne ne t'en empêchera. Mais tu n'auras jamais la conscience tranquille car tu verras notre monde périre à travers les histoires de ton monde.
Will réfléchit encore un instant. Mais il avait pris sa décision. Ce qui lui arrivait été incoyable mais il sentait que ce n'était ni un rêve ni une plaisanterie. Il devait sauver ce monde. Il prit son courage à deux mains et il répondit :
- Comment dois-je m' y prendre ?
- Ne pose pas tant de questions Will. Tu sauras tout en tant voulu. Mais maintenant, si tu acceptes ta tâche il faut se mettre en route.
Devinant la question que Will allait poser elle répondit en souriant :
- Sombrol et ses partisans se trouvent loin dans le Nord. Nous somme dans la partie la moins exposée au combat pour l'instant mais sa ne serait tarder. Sombrol te mettra des bâtons dans les roues des qu'il sera au courant que l'Elu est arrivé. Pour l'instant nous avons une longueur d'avance sur lui. Je ne peux pas t'aider pour l'instant. Ma tâche à moi, était de te délivrer la tienne. Maintenant que c'est fait, je n'ai plus qu'à te souhaiter bonne chance. Mais, j'en suis presque sure, nous nous recroiserons bientôt. Mais maintenant tu dois partir sinon l'avance que nous avons sur Sombrol ne servira plus à rien.
- Mais où dois-je aller ?
- Vers le Nord c'est là ue se trouve le territoire de Sombrol. C'est tout ce que je sais. Erya t'accompagnera.
La Simâne se tourna vers la licorne blanche à la corne verte et lui fit signe de la queue de venir. Celle-ci rejoint le petit groupe en trottant et posa son regard étonnait sur la Simâne. Elles restèrent ainsi quelques minutes à se regarder, mettant mal à l'aise Will et le nain qui ne savaient pas quoi faire d'autre que d'attendre.Puis la jeune licorne blanche acquiesca et descendit la pente pour s'arrêter au pied de la cascade. La Simâne regarda l'Elu et lui dit :
- Adieu jeune homme. Erya t'attends au pied de la cascade.
Puis elle s'adressa à Glindwick :
- Et toi mon cher Glindwick ? Que contes-tu faire ?
Etonné que la Simâne lui addresse à nouveau la parole, Glindwick fut prit de cours et ne sut pas quoi répondre. Après quelques minutes de rélexions il répondit :
- Et bien... je crois que je vais accompagner le jeune homme puisque personne ne m'attend au village. Un peu d'action ne me ferais pas de mal !
Will fut très étonné des paroles du nain. Il s'attendait à ce que celui-ci s'en aille s'en plus se préoccuper de lui vu la manière bougonne qu'il avait eu durant le trajet.
- Bien alors allez y et bonne chance !
- Merci, répondit Will, aurevoir.
Will et le nain descendirent la pente pour rejoindre la licorne qui les attendait en broutant au pied de la cascade. Tout en descendant, Will se demanda ce qui allait se passer et s'il serait à la hauteur. Il chassa ses sombres pensées et décida de profiter de son aventure pour apprendre à connaître le Monde Imaginaire. « Après tout, on aura surement un long voyage avant d'arriver dans le territoire de ce Sombrol » se dit Will.

Chapitre 6 : ? pas encore trouvée de titre

Syria marchait d'un pas actif, grâcieux et léger, dans le sombre couloir, qui menait à la salle du Maître. Ses longs cheveux, d'un noir de jais, ondulaient docilement derrière elle. Ils encadraient un magnifique visage pâle avec des traits fins et des yeux bleus comme la nuit, qui lui donnaient un aire sûr et décidée. Elle portait un corset noir, très décolleté, qui se resserrait au niveau de son coude, pour former des manches trois-quarts. Le corset lui arrivait au-dessus du ventre, ce qui permettait de voir son ventre plat et pâle. Son pantalon, tout aussi noir que son corset,était retenu par une ceinture en chaîne avec un corbeau noir aux ailes déployaient déssinait au milieu. Le corbeau noir était le signe de son Maître, Sombrol. Le pantalon se resserrait vers le bas et s'arrêtait au niveau des mollets. Elle portait des bottes également noire, montants jusqu'aux chevilles. Syria était naturellement belle, d'une beauté sauvage et animale.
Elle arriva devant une porte en fer avec des créatures hideuses sculptaient dessus. Syria hésita quelque secondes...Puis elle ouvrit la grande porte en fer et entra dans la pièce. Celle-ci était aussi sombre que le couloir. De petites lampes de torches étaient accrochées au mur pour pouvoir voir où l'on mettait les pieds. Syria avanca et referma la porte derrière elle. Elle vit du coin de l'oeil, les deux immondes créatures qui gardaient la porte du Maître. Ils étaient plus grands que Syria, avaient une peau brûne qui virait vers le vert avec pleins de croûtes dessus. Ils avaient des sortent de fils noirs, sales, logs et emmêlés qui leur servaient de cheveux. Ils possédaient également des armes, des masses appropriés à leur grandes tailles.
Syria ne leur accorda pas un regard et elle ne perdit pas son temps à contempler ces créatures hideuses. Elle avança d'un pas sûr vers le trône du Maître qui se trouvait au bout de la pièce. Le Maître la regarda avançer d'un oeil glacial et impatient. Arrivée devant le trône, Syria se mit à genoux, baissa la tête et salua respectueusement son Maître « Glaïco Miatra ». Puis elle se releva et attendit que son Maître prenne la parole car c'est lui qui l'avait demandée. Le Maître eut un rictus et lui dit d'une voix grave et profonde :
- Alors ?! As-tu réussi ?
- J'ai réussi à espionner les fées de la frontière près de Mériadla comme vous me l'avez demandé. Mais je n'ai rien appris de nouveau. Elle semblaient tendus et sur leur garde mais je puis vous affirmez qu'elle ne m'avaient pas repérer car sinon elles se seraient sauvées ce qui n'a pas été le cas.
- As-tu fait ce que je t'ai dis de faire dans ce cas ?
- Oui Maître. Elle vous attend dans les prisons du sous-sol partie Nord.
- Bien. Tu peux disposer. Mais garde tes troupes prêtes ! Pour l'instant je ne te donne pas d'autres missions que de surveiller nos frontières! Profites-en !
- Bien Maître ! Répondit Syria
Elle baissa la tête et tourna les talons. Elle arriva devant la porte, l'ouvrit, sortit et l'a referma derrière elle. Puis elle marcha rapidement en direction de la sortie du château afin de répartir ces troupes le long des frontières et de se dégourdir enfin les jambes après cette mission qui lui avait demandée discrétion et patience. Elle repensait à l'expression du Maître. Depuis quelque temps, il parraissait préoccupé. « Enfin plus que d'habitude quoi ! »se dit Syria. Le Maître était toujours préoccupé, froid et distant.

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» Ayan & Oyün, pour un monde...
» Chapitre 3-4 (tout le monde mais surtout clo et moi)