la Quête
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L'histoire de plusieurs écrivains, genre fantastique : forum privé^^
 
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 Ayan & Oyün, pour un monde...

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MessageSujet: Ayan & Oyün, pour un monde...   Ayan & Oyün, pour un monde... Icon_minitimeSam 29 Sep - 16:58

première partie. n'hesitez pas à donner des avis, critiques, conseil, c'est ce que ej recherche avant tout.

L’histoire se passe dans un futur bien lointain, un futur tellement différent de ce qu’imaginent tous les esprits d’aujourd’hui. Notre belle planète bleu s’est recouverte d’un manteau blanc, et neige et glace ont envahit la terre, les paysages sont d’une beauté froide. Le monde semble comme en attente… en attente oui, mais de quoi ? La chaine de montagne O’han est la plus coupée du monde, ses montagnes hautes, et ses cols dangereux en ont rendu l’accès presque impossible. Il y existe pourtant un petit village, tout au fond de la vallée, un village oublié…

Ou suis-je ? Qui suis-je ? Je… l’avion… la tempête… ma tête! Oyün regarde autours de lui, il n’y a rien, du blanc à perte de vue, des montagnes, de la peur, rien d’autre. Il s’assoit dépité et enroule ses bras autours de ses genoux. Il se décide à faire la seule chose pour laquelle il est doué, Réfléchir, et surtout essayer de se souvenir… ce flash brutal d’un avion percutant un haut pic… c’est tout ce qui lui reste, il enrage, il se sent impuissant et si seul. Le garçon a fermé les yeux et on pourrait croire qu’il dort, mais il n’en est rien, il fait simplement le vide en lui en cherchant le calme, comment savoir ou il est ? Ce qu’il venait y faire ? Était-il seul ? Il a soudain l’impression qu’on l’observe, et son malaise grandissant il décide de se lever et d’explorer les alentours.
Le jeune homme marche depuis déjà un moment dans la neige mais il ne ressent pas le froid, pourtant très peu vêtu Oyün ne s’en étonne pas. A quoi bon ? Tellement de choses étranges se passe dans ce monde, et il accepte ce phénomène étrange avec gratitude, il ne mourra pas de froid se dit il avec un sourire. Tandis qu’il continu à marcher ses pensées caracolent : « pas un seul souvenir de l’accident ne me revient ; c’est comme si ce souvenir était trop douloureux pour que mon cœur l’accepte ? Qui pouvait bien être à bord de cet avion ? Une personne que j’aimais ? » Et alors que la fatigue commençait à se faire sentir il se répétait inlassablement : « Je suis un battant, je suis Oyün » … Oyün … Oyün et son prénom sembla résonner comme un écho à travers les montagnes »

Ayan se lève, elle le sent, elle l’entend, de toute son âme : l’Appel. Elle se faufile au dehors, sans un bruit. Il fait si froid, et la neige continue de tomber par petits flocons légers, trop froid, mais elle n’est plus vraiment libre. Elle est cette autre jeune fille, celle qui vibre au doux son impérieux de l’Appel. A travers la forêt, dans le petit matin Ayan court maintenant, se faufilant avec agilité entre les obstacles, tel un félin. Sa course effrénée ne fait pas un bruit, elle est devenue le silence. La jeune fille s’arrête, à peine essoufflée, il est là ! Grand, majestueux, ses yeux d’une pureté éblouissante fixés sur elle. Pas un mot n’est échangé, un jeu de regards et la voilà repartit à travers les pins. Son regard, l’émotion qui lui a enserré le cœur, comme à chaque fois qu’elle LE voit, quelque chose change, l’avenir est incertain, mais ce n’est pas sa certitude, c’est la sienne, celle qu’elle à pu lire en LUI. Elle ne sait pas exactement où elle va mais elle se laisse guider par son instinct, tout semble ancré en elle, et elle n’hésite pas sur le chemin à suivre. Sa course l’entraine vers le levant, le paysage change, il devient pauvre et le relief disparait. Ce désert blanc est dangereux, elle ne le sait que trop bien. Un voile de tristesse passe devant ses yeux puis s’évapore, elle n’est plus vraiment cette Ayan qui a peur, celle à qui appartient ce triste souvenir car l’Appel la guide, il ne lui arrivera rien. Le regard acéré de la jeune coureuse aperçoit une vague forme noire, droit devant, et déjà Ayan s’interroge. Une émotion qui n’est pas sienne la chamboule totalement, et les battements de son cœur s’accélèrent. Plus vite, encore plus vite, la jeune sportive augmente encore le rythme de sa course, elle veut savoir! Il y à quelqu’un là-bas, Ayan ralentit. C’est donc ça qu’elle à perçut dans SES yeux, un étranger, un étranger ? Pourquoi à t’elle la sensation que ce corps étendu à terre lui est familier alors ? Son cœur se gonfle d’espoir… il ne peut qu’être celui dont on parle…
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MessageSujet: Re: Ayan & Oyün, pour un monde...   Ayan & Oyün, pour un monde... Icon_minitimeSam 29 Sep - 16:58

deuxième partie.

Oyün est désormais inconscient, il nage dans une immensité de douceur, les rêves, les souvenirs, la douleur, rien n’a de sens ici. Il est dans une sorte de sommeil protecteur, il s’y sent bien, à l’abri… oui mais pour combien de temps encore ? Lui si fort, lui le guerrier qui n’abandonne jamais à courber l’échine face à cet inconnu glacial. Il a crié sa haine aux montagnes, crié qu’il ne voulait pas partir, puis il s’est effondré, ne trouvant plus la force de continuer, il n’a pas pu lutter, comme si une main froide s’était abattue sur son cœur. Soudain Oyün ressent un trouble, comme une intrusion dans ce monde calme et rassurant. Une présence, il en est désormais certain. Son cœur s’emplit d’espoir à nouveau, il faut qu’il ouvre les yeux, juste un peu. Il veut vivre, il doit vivre, il n’a pas atteint son but, sa quête, son âme et sa fierté de guerrier commence à se réveiller, son cœur faible se gonfle d’espoir et de résolution : VIVRE !

Ayan est penché sur le jeune homme, elle ne perçoit que de faibles battements de cœur, la peur lui noue les entrailles, il ne DOIT pas mourir, pas lui ! Alors qu’elle allait céder à la panique un esprit se mêla au sien ; L’esprit de l’étranger : des pensées complexes et des mots inconnus flottèrent alors devant ses yeux, elle perdit pied. Tout tourna, et elle se sentit tomber, comme aspirée par ce tourbillon de pensées confuses.
Oyün la vit enfin apparaître, cette présence, une étrange fille se dessinait devant lui. Des yeux noirs sans aucune trace de blanc, des yeux vides et pourtant tellement expressifs, des cheveux noirs aux reflets bleus, et ce visage si décidé, si fière et pourtant encore trop jeune pour les émotions qu’on y lisait. Avec ces lèvres délicatement dessinées, elle était belle, étrangement belle. Ayan nullement inquiète lui sourit avant de demander : « Qui es-tu ? Où sommes-nous ? Que fais tu ici dans ce désert ? Il est dangereux tu sais ? Es-tu celui dont on parle ? ». Le garçon ne répondit pas, ce n’était pas son langage et pourtant il pouvait la comprendre. Il la regarda un long moment, et Ayan sentit soudain le froid l’envahir, ses yeux… ils étaient glacials, tantôt d’un bleu profond qui rappelait l’océan, tantôt bleu azur comme le ciel. Ces yeux froids qui scrutaient l’intérieur de son âme. Savoir que le plus profond de son être était ainsi violé par un inconnu la fit vibrer, avoir confiance, avoir foi en LUI. Oyün parla, et Ayan sursauta, sa voix… il ne parlait pas… sa bouche restait fermée et pourtant elle l’entendait parler, dans sa tête ! « N’ai crainte Ayan, je ne suis pas un ennemi, mon nom est Oyün. Merci d’être là ». Ayan appris grâce à cette étrange façon de communiquer qu’il ne savait pas réellement ce qu’il faisait ici, qu’il ne se souvenait que d’un flash violent d’un avion percutant la montagne. Elle ressentit alors la douleur de l’accident, une douleur inconnue à Oyün, et s’effondra sur le sol, à demi inconsciente. Elle revivait l’accident dans ses moindres détails, la tempête, tout défilait devant elle à une vitesse folle. Ces horribles cris, le pilote qui brulait, cette jeune fille avec le visage déformée par la peur, le trou noir, les cadavres de ces quatre personnes et Oyün gisant sur le sol blessé. Oyün rompit le contact entre son esprit et celui d’Ayan, il ne comprenait pas la souffrance de la jeune fille, mais il pressentait qu’il en était la cause.
Oyün était désormais réveillé et Ayan à ses côtés récupérait difficilement son souffle. Elle l’accusa : « tu n’avais pas besoin de faire ça, j’aurai compris ta douleur, je… pourquoi, tous ces cadavres, comment peux tu être encore vivant, c’était un véritable carnage ! Et répond moi, ne reste pas silencieux ! » Hurla t’elle encore ébranlée par les images du terrible évènement. Oyün commençait tout juste à comprendre. Ayan avait dû entre apercevoir ce que son esprit avait refoulé, l’accident, ce terrible accident dont il n’avait aucun souvenir, si ce n’était ce que venais de lui apprendre Ayan. Il aurait tant voulu la questionner, lui demander de raconter en détail ce qu’elle avait vu, en apprendre plus sur lui, sur ceux qui l’accompagnaient… Il se contenta de lui adresser un pauvre sourire et posa sa main sur son épaule, elle n’était pas encore prête pour parler de ça. Ayan le repoussa brutalement : « répond moi, parle moi, enfin ! qui es-tu vraiment ? Tu crois fuir ? Pourquoi me tourne tu le dos, reviens » cria t’elle enfin. Soudain comme un coup de tonnerre, une phrase claqua dans son esprit : « je ne peux pas parler ! Et je ne suis pas responsable de ta souffrance, apprend à contrôler tes sentiments, et a écouter ta raison, je ne peux pas communiquer avec toi quand tu te laisses aveugler par la colère ». Oyün se retourna et Ayan vit dans ses yeux passer un éclair bleu, il était déçu, mais blessé aussi, et elle ne comprit pas pourquoi. Elle eut honte, mais trop fière ne s’excusa pas et baissa les yeux grommelant entre ses lèvres serrées. Alors qu’elle allait faire un premier pas vers lui, L’Appel retentit pour la seconde fois de la journée, elle redevint le silence. Elle était cette autre, celle que l’instinct guidait. Attrapant le bras d’Oyün, Ayan commença à courir. L’Appel se faisait insistant, pressant, un danger était proche, beaucoup trop proche. Ayan accéléra l’allure et s’aperçut avec surprise qu’Oyün la suivait sans aucune difficulté. Lui qui était encore inconscient quelques instant auparavant. Son esprit s’étonna des capacités de l’étranger, mais son âme tout entière ignora ces détails pour se concentrer, sur une seule chose, la seule chose qui comptait, l’Appel. Les deux jeunes gens fuyaient. La glace commença à se fissurer, et dans un fracas assourdissant se brisa à quelques mètres devant leurs pieds. Dans un reflexe qui leur sauva probablement la vie, Ayan lia son esprit à celui d’Oyün, il n’était qu’un. Par quelle magie cela était il possible? Ils n’en savaient rien, et nous non plus. Ces deux jeunes gens qui se connaissaient à peine agissaient comme s’ils n’étaient qu’un depuis toujours. Les forces qui les guidaient étaient puissantes, vraiment puissantes, et tellement effrayantes, ils ne comprenaient pas, pas encore. La fissure s’élargissait de secondes en secondes alors que les jeunes gens s’éloignaient d’elle pour prendre leur élan. La distance était trop grande, ils ne pouvaient pas sauter, et pourtant ils s’élancèrent ; d’une même poussée, mains dans la main, au dessus du vide. Ils volaient, le lien doublait leurs forces, le phénomène était incroyable a voir. Et leur vol, qui en réalité ne dura que quelques secondes, sembla durer une éternité avant qu’on ne les vît s’effondrer de l’autre côté. Sans un regard en arrière ils reprirent leur course vers la lisière de la forêt enneigée. Oyün ressentait quelque chose qui le poussait vers l’avant, cette puissance calme qui le guidait, il essaya de comprendre mais avant qu’il n’y parvienne son âme prit le devant sur son esprit, se donnant toute entière à l’Appel. Plus rien n’existait, seul cet abri qui s’approchait au rythme de leur course, la lisière de la forêt qu’ils finirent par atteindre, enfin!
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MessageSujet: Re: Ayan & Oyün, pour un monde...   Ayan & Oyün, pour un monde... Icon_minitimeSam 29 Sep - 16:59

3ème partie.

IL était là, fier, regardant Oyün et Ayan, les détaillant inutilement car IL connaissait les moindres recoins de leurs âmes. Ils s’étaient livrés à lui, avaient mit leurs âmes à nues pour répondre à son Appel, ils avaient été LUI, un court instant. IL attendait désormais. Tout allait se jouer maintenant ! Que déciderait Oyün pour l’avenir de tout un peuple ?

Les yeux d’Oyün s’étaient illuminés quand il était parvenu à la source de l’Appel qui vibrait en lui. Il est… si beau…si Majestueux…si… zyron ?… mon frère ce ne peut être toi. Et pourtant alors qu’il recouvrait ses esprits Oyün sursauta, son frère ? Son grand frère était mort ! Le souvenir lui revenait et lui arracha un cri de douleur, Zyron était mort, comment avait il pu le croire vivant! Il l’avait pourtant vu tomber sous les crocs de ce loup monstrueux lors de cette nuit sanglante en forêt. Deux années s’étaient écoulée depuis, deux longues années, et maintenant qu’il se tenait face à ce monstre il croyait voir renaître son frère. Quel imbécile il faisait ! Oyün bouillonnait, cette créature les avait attirée à lui pour mieux les tuer, il en avait la certitude, elle était dangereuse ! Il se releva près à se ruer sur elle, la haine le faisait trembler. Alors qu’il bandait ses muscles Oyün vit passer un éclair dans ses yeux verts… ce même éclair qui troublait parfois le bleu de ses yeux, ce même sang, cet esprit de Guerrier, cette flamme qui n’existe que dans sa famille. Qui était-IL ?

Après avoir contrôlé et chassé tant bien que mal sa haine, l’esprit d’Oyün était tiraillé par des milliers de questions, il avait vu cet éclair. Il s’assit dans la neige et chercha Ayan du regard en signe de réconfort. Ne la voyant pas, il s’inquiéta « Ayan, Où es-tu ? »Appela-t-il d’une voix douce mais inquiète. Elle lui répondit presque immédiatement « tout près Oyün, mais je dois te laisser seul, IL le désire ». Sa réponse intrigua encore plus le jeune homme. IL n’avait pas bougé, et il continuait de le fixer, imperturbable. La curiosité poussa Oyün, pour la première fois, à regarder l’animal dans les yeux, à accepter le contact, accepter cette incroyable vérité. Plus aucun doute n’était possible…

« ZYRON » cria son esprit.

Le loup s’était montré imperturbable, il ne devait absolument rien montrer, rien qui puisse altérer le jugement de son jeune frère. Il se devait d’être loup. Ce magnifique prédateur au pelage noir bleuté, que des pattes totalement blanches venaient contrastées. Il devait être cette apparence, car elle lui permettait de rester en vie. Il suivait de loin, le cours des pensées de son frère, sa haine, et sa douleur qu’il comprenait, son inquiétude, son hésitation à croire en l’impossible… et alors qu’il n’y croyait plus…

« ZYRON » entendit-il.

Enfin ! « Oui petit frère tu ne te trompes pas et tes yeux ne te joues pas de tours. Je suis heureux de te retrouver, tu as murît, et tu es devenu plus sage … nous avons à parler… et ce que j’ai à te dire ne sera pas toujours facile à entendre ! Tu m’as manqué Yü » et sa voix grave résonna dans l’esprit embrumé d’Oyün.


Les deux frères s’assirent l’un en face de l’autre, leurs regards se confondant dans un océan bleu vert. Ils se retrouvaient enfin, c’était si bon. Zyron rassembla ses souvenirs et c’est la voix déjà lasse qu’il commença : « Tu pourrais croire que tout a commencé cette terrible nuit, ou tu m’as cru mort… cette nuit où tu as vu mon corps déchiré par les crocs de cette louve… mais tout remonte bien avant Yü. Alors que le monde était plein de vie, que l’hiver ne durait jamais plus de quelques mois. Remontons ensemble dans le passé ; il faut que tu comprennes que la magie n’en faisait pas partie, elle n’était pas reconnue comme telle, et ceux qui prétendaient la maitriser étaient tournés en ridicule. Plusieurs mages très puissants se regroupèrent et formèrent alors à l’abri des regards une terrible alliance, l’Uhnit. Ce qui les maintenait soudé ? La même rancœur, la même envie de se venger, le même esprit dérangé par la folie. Alors que le groupe se développait, un plan fut mit en place, il viserait à changer le monde radicalement, plaçant les mages au pouvoir. Après de nombreuses années de recherches, l’Uhnit avait enfin mit au point un sort très puissant. Une terrible tempête qui devait durée une année entière s’abattit sur le monde, tout devint glace et silence, la planète devint fantôme. Des millions et des millions de personnes innocentes sont mortes Yün ! De nombreuses espèces, l’architecture et tout ce qui faisait la fierté des hommes à disparu sous des montagnes de neiges. Une culture s’était éteinte. Il y a eut des survivants oui, mais trop peu pour espérer reconstruire les bases d’une civilisation. Ils se sont répartit en clans comme tu le sais déjà et ont essayés de s’adapter à cette terre devenue hostile, à ce froid cruel. La Terre avait prit un nouveau départ, comme le souhaitait les mages, mais à quel prix ? Ils n’en avaient aucune idée, bien à l’abri dans leur vallée refuge… Une vallée délimitée par des sorts très puissants où le rude climat laissait la place à un doux printemps permanents. La faune et la flore pouvaient reprendre leurs droits… Le commun des mortels connaissaient l’existence de ce paradis, et de nombreuses légendes contées très tard la nuit faisaient rêver les plus petits. Chacun des clans qui peuplaient la planète avaient d’ailleurs vu partir nombre de leurs meilleurs guerriers à la recherche de cette vallée utopique. Aucun n’était revenu, et pourtant c’était les plus valeureux combattant de la planète, certains même avaient développé des dons étranges. C’était de véritables héros petit frère, certains ne ressentait pas le froid, d’autre encore pouvait voir la nuit, ou regarder dans l’avenir…j’étais l’un deux… » finit-il par révéler, la voix emprunte de tristesse.

Oyün gémit, la mémoire lui revenait, par flash violent, lui coupant le souffle, lui retournant les entrailles. Il voyait sa vie défiler devant ses yeux, l’accident d’avion, son départ du village avec sa petite sœur, la mort de sa mère, Cette affreuse bataille où son frère s’était battu avec ce terrible loup. Il ferma les yeux, et comme il avait prit l’habitude de le faire, fit le vide en lui. La confusion régnait dans son esprit, trop d’informations à assimiler, de souvenirs à remettre en ordre, trop de douleurs dans le cœur… sa petite sœur était morte, il revoyait son corps brûler dans les flammes sans qu’il ne puisse rien faire, il entendait les cris d’horreur, les cris de la mort qui avait frappé trop tôt. Les larmes envahissaient son visage, il ne chercha pas à les cacher. Il venait de retrouver son frère et pourtant il se s’était jamais sentit aussi seul, aussi démunis et malheureux. Zyron le regarda avec tendresse et posa une patte sur son épaule, les mots n’étaient pas nécessaires… ils ne se comprenaient que trop bien et partageaient le même fardeau, la même douleur. Il attendrait pour lui en dire plus sur l’Uhnit et sa manière d’agir, oui il attendrait que la douleur s’attenue au moins un peu… « Je t’aime mon Yü se murmura t’il à lui-même, et je ne les laisserais pas te faire de mal ».
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Shino-Lux
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MessageSujet: Re: Ayan & Oyün, pour un monde...   Ayan & Oyün, pour un monde... Icon_minitimeJeu 4 Oct - 22:39

J'aime beaucoup ce texte, il est bien écrit et tout. Pour l'instant on comprend pas tout à par qu'Oyün avait cru perdre son frère...
Appel? késako?

Mais bon ça viendra je suppose =) la suiteuh cyclops Very Happy
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MessageSujet: Re: Ayan & Oyün, pour un monde...   Ayan & Oyün, pour un monde... Icon_minitimeDim 7 Oct - 20:35

je viens de lire les deux premiere partie c'est génial! (mais j'ai trop mal au yeux pour continuer^^)
j'adore les nom que tu as pris!!!
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https://notre-histoire.exprimetoi.net
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MessageSujet: Re: Ayan & Oyün, pour un monde...   Ayan & Oyün, pour un monde... Icon_minitimeVen 9 Nov - 19:39

ooooh j'ai honte, je n'avais pas lu avant ! C'est magnifique et très mystérieux ! je t'envoie un mess, pitie.
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MessageSujet: Re: Ayan & Oyün, pour un monde...   Ayan & Oyün, pour un monde... Icon_minitime

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