Chapitre 1 => La fuite de la licorne, par Léa-Issyra

La fuite de la licorne, par Léa-Issyra La Magnifique.

Elégant et rapide, mon galop éclaboussait de sa beauté l’herbe tendre sur laquelle mes sabots voltigeaient. Je partais de mon royaume, moi, la princesse d’Iraelith. Des larmes brûlantes coulaient de mes yeux où l’océan avait semblé avoir élu résidence, tant leur pureté d’un bleu azur était magnifique. Mes crins blancs comme neige jouaient avec le vent, et mes membres fins et délicats fouettaient l’air et m’amenaient vers de nouveaux horizons… Mais soudain, je trébuchai violemment, mes antérieurs se replièrent sous moi, ma tête se courba avec grâce, et je m’effondrai sur le sol.

Maintenant, je suis réveillée, et mon chagrin n’est plus. Cette épreuve m’a aidée à être plus forte que jamais, et je me promène dans une prairie, à la recherche d’une aide quelconque. Qui pourrait m’aider à vivre ma nouvelle vie, une vie de vagabonde, une vie au grand air, une vie dans les bois, une vie simple, loin de mon château, loin de ma famille… Une vie où la liberté triomphe sur le faste. J’ai du quitter mon royaume car j’ai été trahie… par ma mère. Dur. Très dur. Mon adorable créatrice a envoyé des gardes à ma poursuite, mais j’ai réussi à les semer au bout de jours et de jours de galopades effrénées à travers champs, prairies et forêts.

Je suis entrée dans un bois de conifères, et m'extasie devant la beauté de ce lieu. Je respire doucement cet air pur, odeur de pins, de mousse, d’insouciance ! Je me met soudain à galoper, enfin heureuse et le rythme de mes foulées s’accentue doucement au fil de la course, la vitesse ! Sensation enivrante, pur bonheur. J’hennis, un hennissement de joie, qui n’est pas sorti de ma gorge depuis tant d’années, mes membres, fébriles, m’exhortent d’accélérer encore et j’obéis avec plaisir…

Puis je pile brusquement, dans un nuage de poussière grisâtre, qui m’envahit soudain. Mon cœur bat à tout rompre, je tremble de tout mon corps, c’était si inattendu, ce sentier était si calme. Prudemment, je recule pas à pas, tous mes sens en alerte et je m’arrête. Aussitôt, une toux me prend à la gorge, comme un signe prouvant que la vie reprend ses droits, après cet instant comme figé dans le temps par la peur. Le premier choc passé, j’expire l’air enfumé que je viens de respirer et, révélation subite : j’ai failli perdre la vie, au bord de ce précipice.

bon chapitre, belle description même si parfois tes phrases sont trop longues. on en voit plus la fin ! xD

et puis aussi corrige "enfin heureuse et le rythme de les foulées" ^^ une tite étourderie. sinon j'aime bien la fin c'est surprenant.

Ouh la fin est geniale... D'ailleurs... tout est géniale !

oh, mici alea ! je corrige, mim

yep c'est très bien^^

c'est bien
j'aime ta fin, enfin tu l'a changé et j'aime^^

merciiiiiiii ! oui, je trouve aussi quela fin est surprenante et... mieux ^^ comme ça