Prologue.
17 novembre 1991, devant la cathédrale de Londres, en pleine nuit, une femme cour sous la pluie torrentielle, un panier à la main. Dans le panier, entouré d’un linge blanc, un bébé dort. La femme ne le protège même pas de la pluie, le linge est trempé mais malgré tout, le bébé dort. As t il seulement aperçu sa mère ce soir là ? Je ne pense pas. Moi, je regardais la scène, j’étais dans la cathédrale, je suis religieuse. N’arrivant pas à dormir, je m’étais levé pour regarder la pluie tombée, mais à la place je regardais cette femme. Elle avait attiré toute mon attention, elle se dirigeait vers la cathédrale. Moi j’y étais pour aider le vieux prêtre qui y donnait la messe, je devais rentrer au couvent dans 3 semaines, date de l’arrêt de travail du prêtre. J’étais descendue en bas, car je me doutais qu’elle viendrait. Et en effet, quand j’ouvris la porte, la femme partait, sans panier, sans bébé. Je la rappelai. Je lui demanda pourquoi elle l’abandonnait et si elle voulait que je révèle son identité au bébé quand celui-ci serait grand, mais elle me dit simplement ces mots, qui me marquèrent…pour toujours : « Ce bébé je n’en veux pas, c’est un accident, je ne voudrai jamais le voir, compris jamais ! » Je l’a prévenue quand même que si elle voulait un jour le revoir, qu’il serait chez moi, au couvent.
Chapitre 1 : Dois tu savoir ?
Marie, le petit bébé, a 15ans et demi, elle n’a jamais voulu savoir qui était sa mère, je lui ai simplement dit que sa mère avait été obligé de me la laisser car elle était en manque d’argent. J’avais inventé ce mensonge pour ne pas qu’elle se sente abandonné. Mais était ce un bon choix ? Je ne sais pas, mais lui dire la vérité aurait été impossible, trop dure.
Marie vivait au couvent, elle voulait devenir religieuse comme sa 2ème mère, moi. On ne l’avait pas placé dans un orphelinat car, je l’aimais comme ma fille. Elle était notre pierre philosophale, notre source de jeunesse, elle avait au moins 40 ans en moins que nous, pour les plus jeunes. C’était elle qui venait le matin, nous réveiller un courant partout comme à son habitude. Elle était joyeuse, heureuse…que cela me manque maintenant…
Nous sommes un samedi matin quand la nouvelle arriva. Marie était entré dans ma chambre, avait sauté sur mon lit, pour me réveiller, ensuite elle avait réveillé le reste des habitantes, en bas, au petit déjeuner, elle nous parla sans faire de pause. Puis dans la matinée, elle se balada dans le grand domaine du couvent nous laissant à notre travail.
Le mien ne dura pas longtemps car bien vite une femme d’un trentaine d’année arriva à notre couvent. Elle m’avait directement reconnue, moi pas du tout. Même si je n’avais pas oublié cette nuit, son visage ne me revint pas, peut être a-t-elle changer ou peut être que j’ai essayé de l’oublié, je n’en sais rien. Mais quand elle m’a dit qu’elle venait pour le bébé, je compris. Elle était finalement revenue. Je lui expliquai que sa fille, enfin biologiquement, était partie se balader et qui lui était impossible de la voir se matin. En faite, je la détestais, je m’en suis rendue compte sur le ton que j’ai pris en lui parlant.
Je crois que je la détestais surtout parce qu’elle avait l’air riche et hautaine. Elle était en tailleur gris, elle avait un bon nombre de bracelets, et un collier en or avec une pierre de rubis. Puis, rien qu’à regarder ses cheveux blond soyeux, bien arrangé, cela confirmait mon impression. Elle patienta avec moi jusqu’à 10heure 15, puis elle partie, elle avait un rendez vous sois disant. Oh dieu j’aurais voulu la tuer. Avant de partir elle me dit qu’elle repasserait sûrement demain et que j’avais intérêt de prévoir le coup en interdisant toute sortie à Marie. Cela me fais penser qu’elle n’a même pas demander son prénom. Quelle sale bonne femme.
A 11heure j’aperçu Marie au loin. Elle courut vers moi, me sauta dessus, se qui me renversa dans l’herbe, puis elle me dit tout se qu’elle avait découvert ; écureuil, oiseaux divers, rose et lila. Je n’avais pas la force de lui dire que sa mère était de retour. C’était devenue ma fille, la fille du couvant.
Durant la soirée, elle nous avait préparé quelques jeux qu’elle trouvait amusant, sœur Marie Thérèse tacha son vêtement, sœur Gabrielle se foula sa cheville déjà bien abîmée par le temps, mais malgré tout je m’étais bien amusée.
Le soir, je lui expliquai que j’avais besoin de son aide durant la matinée et qu’elle ne pourrait aller se balader.
Chapitre 2 : Maman ?
Le lendemain, je ne lui annonça pas la nouvelle, c’est au alentour de 9 h qu’elle appris la bonne ou triste nouvelle, selon son point de vue. Donc sa mère arriva, nouveau tailleur, nouvelle coiffure, elle entra, serra sa fille, puis sans larme ni joie lui dit d’un ton sec qu’elle allait rentrer chez elle pour vivre ensemble. Marie ne compris pas tout de suite, puis après quelques minutes de réflexion, elle lui demanda Pourquoi…
D’abord sa mère ne répondit rien, puis ensuite elle lui raconta son histoire…Trop jeune pour les enfants, enfant serait une plaie pour son travail, elle ne veut pas d’enfant…ce sont ces derniers mot qui firent apparaître des larmes dans les yeux de ma petite Marie. Aucun son ne sortait, que des larmes. Mais dans ces larmes on comprenait qu’elle était triste. Pourquoi ai-je accepté qu’elle la rencontre…Pourquoi …
Marie finit par s’enfuir, elle parti sur les sentiers du domaine. Sa mère ne lui courra pas après donnant comme explication qu’un enfant revenait toujours, par manque de faim ou de soif. Elle m’écoeurait, moi par contre je couru après mon bébé, après la fille que j’ai recueillie, après la fille que j’ai élevé, après la personne la plus cher à mes yeux. Je connaissais mieux que quiconque le domaine, alors je retrouvai directement Marie. D’abord elle ne parla pas, il n’y avait que moi qui parlai. Je lui dit toute la vérité, je lui dit de pas s’en faire, qu’elle resterait avec moi…C’est à ce moment là qu’elle pris la parole. Encore des paroles qui restèrent dans ma mémoire : « Cette maman je n’en veux pas, c’est pas la mienne, je ne voudrai jamais la voir, jamais »
Je su que plus rien ne serait comme avant, la tristesse qu’avait à présent dans son cœur Marie resterait pour toujours, et encore aujourd’hui je la ressent quand je la vois.
Elle ne me pardonna pas totalement le mensonge que je lui avait dit, elle était partie, ce n’était plus ma fille, c’était une fille… J’avais perdu cet être cher, pour moi il était mort, pour moi il avait disparu.
Elle partie dans un autre couvent, venant me rendre visite de temps en temps. Mais après quelques mois, elle entra en dépression, si jeune…Jamais je n’aurais du lui montrer sa mère, elle était encore trop fragile.
Moi je vieilli, mes rides me rapproche chaque jour un peu plus de la mort. Marie n’a toujours pas quitté l’hôpital, va-t-elle le quitter un jour ? Moi je ne saurai jamais, je me sens partir…
Lettre pour Marie…
« Cher Marie, Je vais mourir, la mort elle déjà dans le couvant, elle passe les portes et se dirige vers ma chambre.
Je dois te dire que je t’aime…tu es devenue ma fille…d’ailleur tu n’es la fille de personne d’autre ! Ta tristesse m’a fais souffrir, me fais souffrir… Mais ne sois pas triste, je t’en prie, tu as simplement découvert une petite partie de ta vie, mais pense à celle qui arrive !
Sache que tu es tout pour moi, tu as été mon envie de vivre. Même si je t’ai perdue lorsque ta mère est arrivé, sache que j’ai esseyé de te retrouver…mais tout a changer ce jour là…Ton monde si beau était devenu noir, ta vie basculait. Tu n’as pas su la rééquilibrer, tu étais trop jeune. La vie est si cruelle, mais elle apporte aussi de choses si bonnes, profite en, réveille toi, sors et découvre le monde !
Pour moi c’est trop tard, je ne t’accuse pas de m’avoir tué, ce serait injuste de ma part, mais sache que tes larmes m’ont fait du mal comme a une mère qui aime donc retiens que je t’aime tendrement…
Ta mère… »
Marie ne découvrit jamais la lettre, jamais…
Quelques jours après la mort de la religieuse, Marie ne bougea plus, elle ne mangea plus, elle ne bu plus, elle ne pleura plus, son regard était vide et sans vie…
Elle survécu grâce au médecin, mais vivre pour elle était impossible…
De là haut, je t’observe, je te regarde vieillir, je te vois de plus en plus mal. Je suis responsable de ton malheur et même là haut, je ressens encore cette douleur…