(Je sais j'ai beaucoup posté d'histoire^^ mais bon c'est pas grave^^) (cette histoire a été faite comme ça, sans réflexion particuliere et d'ailleur j'ai pas d'idée pour la suite, ca mes venu comme ca donc je sais pas se que je faire apres^^)
J + T = ♥ (titre provisoire^^)
- Et, Thomas! M'écris ai-je.
- Oui? répondit il.
- Voila, il y a Amélie qui m'a dit que...
- Je t'écoute?
C'est qu'il ne me facilite pas la tâche cet idiot. Enfin, je vais me lancer, j'ai juste ma crédibilité à perdre, ajouter à ça ma popularité et quelques petites choses qui ont une importance CAPITAL durant l'adolescence.
- Donc, elle m'a dit que...que tu, enfin tu vois?
- Que je quoi? dit il prenant plaisir à me faire tourner en bourrique.
- Bon, je me lance. Elle m'a dit que tu me trouvais mignonne et que tu m'appréciais particulièrement ! Je ne repris que mon souffle après avoir tout dit.
- Ah oui, je me souviens, je lui ai dis que j'aimerais poser mes lèvres sur les tiennes. En effet. Et, il y a un truc que je pige pas... Tu veux en venir ou?
Hein? Il se fout de moi, c'est clair! Aurélie m'avait prévenu "c'est un idiot, il a dit ça que pour se rendre intéressant, ne fait pas attention" Le problème c'est que c'est un garçon du top 10 de l'école! Alors évidemment, ben j'ai pas réfléchis, mon coeur c'est emballé, et il m'a dicté où aller et quoi dire. Et maintenant je suis toute rouge devant lui. Bien joué ma fille!
- Et bien voila, je voulais savoir si tu étais libre pour aller boire un verre, ou quelque chose du genre...
- En tête à tête ou un groupe d'amis avec d'autre?
Ce type me tue, j'y crois pas, il le fait exprès c'est sur. En plus il prend un air d'ignorant. Il sait pas se que veut dire AIMER? Sortir ensemble, aller boire un verre. Il comprend pas que c'est une demande? Oh non mais quel abrutis! Mais il est tellement beau...Ses yeux gris vert, ses cheveux brun en bataille, son corps mince et musclé, il est grands, une tête en plus que moi, et puis c'est une célébrité ce type! Je craque!
- Toi et moi, tout les deux...
- Tu veux qu'on sorte ensemble? Suffit de dire : Tu veux sortir avec moi. C'est tout con.
Evidemment pour un apollon c'est simple, mais pour moi c'est plus complexe. Je ne suis pas une beauté fatale. Des yeux noisette (la seule partie que mes parents semblent avoir réussi) mes cheveux long et brun clair qui hésitent entre bouclé ou être lisse, ma bouille de bébé, je suis petite, sans trop de rondeur dieu soit loué. Ma soeur m'a dit, pour me consoler, que j’aie du charme. Mais le charme c'est quoi? Une façon de dire que tu ne plait pas au garçon mais que tu plairas plus tard. Wouah, que cela m'aide!
- Euh oui, pour résumé c'est ça...
J'ai dit amen à se qu'il a dit, il c'est foutu de moi et moi j'ai répondu rouge comme une tomate qu'il avait raison. Que cet instant est gênant, je voudrais m'évanouir.
- Ok, je te téléphone. Amélie m'a donné ton numéro.
- D'accord. A tout à l'heure au téléphone alors?
- Oui.
Je trouve ça pas très romantique, on dirait deux amis qui discute simplement. J'ai pas l'impression qu'il ressent ce petit truc qui porte le nom de "timidité" Il est a l'aise.
Je rêve où il est entrain de se casser? Il s'en va, comme ça lui. Il s'y connait pas où c'est ça technique de tombeur? On s'est même pas donné un petit baisé, rien, pas une caresse, pas un au revoir douloureux. Je comprends pas!
***
Cela fait 3 heures et 22 minutes qu'il m'a dit qu'il m'appellerait. Je chipote à mon téléphone depuis 2h environs. Amélie m'a envoyé un SMS pour que je la prévienne si il m'appelle, Aurélie m'a simplement souhaité bonne chance, mes autres amies ne sont pas au courant. Je suis étalé sur mon lit baldaquin, un coussin sous le bras mes deux mains crispé sur mon gsm prêt à cliquer sur le bouton décroché au moindre signal. Je ne bouge pas, je respire à peine, toute mon attention portée à ce fichu gsm.
Il est maintenant 20h48, cela fait 4 heures qu'on s'est parlé, mais toujours pas d'appel. Et si il n'appelait pas? Et si, comme me l'a dit Aurélie dans son message précédant, il se foutait de moi? J'évite d'imaginer les pires scénarios, mais ce n’est pas simple!
Dilingdiling.
Faudra que je pense à changer ma sonnerie de message. C'est Amélie. Elle me demande encore si il n'a pas sonné, cela fait la 4 ème fois quand même, elle m'énerve. Enfin c'est pas mon forfait qui fait les frais; je lui réponds pas. C'est peut être pour ça qu'elle insiste? Je m'égard, faut que je reste concentré, il va bientôt appeler. Mais le temps passe, et mes devoirs vont pas se faire tout seul, mais d'un autre côté, si il ne laisse pas longtemps sonné je risque de le louper... Choix difficile. Et je n’ai pas encore mangé, ma mère m'a dit qu'elle laissait mon plat sur la table, il doit être glacé à l'heure qu'il est. Aller, je vais aller le manger, c'est qu'un garçon...Mais il est super mignon. Puis c'est ma chance.
Mon gsm en poche j'enfournais les bouchés de pâtes dans ma bouche quand mon gsm se mit t'a sonné. J'ai la bouche pleine, je peux quand même pas décroché, mais si je réponds pas il va se demander quoi! Avalant les pâtes tout rond qui se trouvait dans ma bouche je décrochai.
- Allô Julie! Tu réponds pas quand je t'envois des messages?
- Amélie c'est toi!
- Oui, c'est moi, tu t'attendais à Thomas...Donc il n’a pas encore appelé?
- Non, et ce n'est pas en encombrant ma boîte à message ou en me téléphonant que cela va arranger les choses! Bye!
J'ai raccroché, imaginez qu'il appelle juste à ce moment là! Elle est vraiment pas possible Amélie. Je finis enfin mon plat de pâtes et je remontai à la salle de bain.
Arg, je ne peux pas prendre une douche, car je crois que mon gsm n’est pas adapté... Je suis sur qu'il le fait exprès, mais pourtant, je parviens pas à lui en vouloir, c'est comme t'en tôt quand on se parlait.
- Julie tu va éteindre maintenant?
- Il est que 21 heures trente !
- Et demain il y a école!
- J'ai 15 ans!
- Tu es jeune lycéenne. Et si tu ne veux pas aller dormir, je te paye plus des dépenses gsm!
Elle est folle? Et je vais vivre comment sans? Ca peut dire des conneries parfois les parents. Enfin là je crois que je devrais quand même écouter, elle à l'air sérieuse.
J'ai posé mon gsm sur ma table de chevet et je le fixe du regard, enfin son emplacement car dans le noir je n’y vois pas grand chose!
La douce nuit m'enveloppa, mes paupières se fermèrent peu à peu et bientôt j'entendit le son strident de mon réveil. Première réaction : regarder si je n'ai aucun appel en absence. Négatif. Je ne sais pas si c'est positif, car d'un coté il ne m’a pas appelé!
***
Devant mon miroir, trois ensembles à la main, et dans l’autre mes affaires de maquillage. On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. Regardez moi l’horreur ! Mes cheveux c’est une calamité ! Et quand ils sont attaché c’est encore pire…Mon « charme » sauvera la face. Bon, à part ça je mets quoi ? Un ensemble court, et très sexy, quelques choses plus stylé ou alors comme d’habitude : jeans, t-shirt noir, veste en jeans par-dessus. Aller, va pour l’habituel, de toute façon je parais débile avec mes autres ensemble. Du mascara, pas de rouge à lèvre, une fine couche de phare à paupière, et un parfum discret. Pour mes cheveux je change rien ; il n’y a rien à changer.
-Tu t’es maquillé ma chérie ? Questionna ma mère entrant dans la salle de bain sans prévenir.
- Maman ! Tu imagines que j’aurais peut être à poil ? Et avec la chance que j’ai Tom serait entré juste à ce moment là !
-Arrête des gamineries ! Et dépêches toi, aujourd’hui tu y vas a pied, je suis chez le médecin.
- De quoi ? A pied ? Et puis quoi encore ? Demain tu m’obligeras à porter les mêmes vêtements qu’aujourd’hui pour économiser des lessives ?
- A ce propos…
- Je suis pressée on en reparlera plus tard !
C’est n’importe quoi, a pied moi ? Fait froid dehors, puis être seule sur le trajet ça va encore plus me déprimer. Enfin, les parents on ne les change pas. Tiens, se serait intéressant d’inventer un système pour qu’on puisse choisir nos parents, idée à creuser.
Que c’est monotone cette route, cela fait 5 minutes que je marches, et j’ai rien vu de passionnant à regarder. Devant : du tarmac à n’en plus finir ? Derrière : ma maison au loin et du tarmac. Quelle originalité dans ma ville. On dirait que la couleur ça leur fait peur. Puis mon quartier est légèrement reculé, alors il n’y a pas d’activité ou de bal. Enfin, de toute façon ma mère aurait sûrement dit que je ne pourrais pas y aller.
Voila mon école, enfin arrivé ! Tiens, Amélie discute avec Aurélie, dire qu’elles se contredisent tout le tems ; leur conversation va être passionnante.
- Je te crois pas ! Hurla Amélie
- Mais je te jure que si ! répondit Aurélie agressive.
- Salut les filles, vous parlez de quoi ?
- Il parait que Aurélie est sorti avec Thomas il y a 4 ans. Dit elle moqueuse.
- C’est peut être vrai, on se connaissait pas à l’époque.
- Mais tu vas quand même pas la croire ! dit abasourdie Amélie.
- Si, et au faite, pourquoi vous parlez de ça ? Dis je.
- Parce qu’il…il m’a envoyé un message… dit Aurélie d’une voix basse.
Il lui a envoyé un message, à elle ? C’est un hypocrite !
- Ah…Et il disait quoi ? Dis je sans paraître inquiété.
- Et bien, qu’il m’aime simplement. Elle se cacha derrière sa farde.
- Tiens, ça sonne ! Cria Amélie cassant la tension qui venait tout à coup d’arriver au mot « aimer ».
- Finement observé ! fit le caïd de l’école.
Il est grand encore plus grand que Thomas ! Il a des yeux bleus azures, mais son gros pif enlève toute beauté à son visage. Et puis sa façon vestimentaire laisse à désirer.
- Kevin, ici on est pas dans ton quartier pourri alors fais pas la loi et dégage !
- Oulà tu griffes Julia ! dit il en riant
- Ne me cherche pas, OK ?
- Vivement que tu deviennes moins agressive pour qu’on puisse discuter plus sérieusement…
J’ai même pas répondu, ça n’en valait pas la peine. Puis faut aller en cours, même si cela ne m’enchante pas.
***
- Sileeeeeeeeeeence ! Cria notre prof de science de sa voit criarde.
Cette prof crie mais ne fait rien de plus, on apprécie l’énerver. C’est un jeu des plus drôle.
- Bien, repris t’elle le calme revenu, aujourd’hui nous allons voir observer la réaction du sel avec l’eau. Mettez vous par deux. Une prends et remplis une éprouvette d’eau, et l’autre prend un petit peu de sel. On va donc faire un laboratoire.
Thomas est au fond à gauche, et si je lui demandais de venir le faire avec moi ? Mais d’un autre côté, je risque de me ridiculiser car je ne suis pas très douée en science, puis je ne peux pas laisser Amélie et Aurélie ensemble ; elle risque de tout casser. Mais bon, j’ai des doutes sur Aurélie.
- Julia, tu viens avec moi ? dit une voix grave
- Euh, Oui !
C’est sûrement Thomas, il n’y a que lui pour avoir une telle voix. Je me retournai face à mon interlocuteur…et horreur, ce n’est pas le gentil Thomas mais le terrible Kévin !
- Ah, euh désolé Kevin, finalement je vais avec Amélie !
- C’est trop tard ma belle, le labo c’est avec moi !
Je vous en pris seigneur, sauvé moi ! Par n’importe quel moyen mais sauvé moi !
- Et Kévin ! Touche pas à ma petite copine ! dit cette bel et bien Thomas.
- Ta quoi ? Attends une petite minute…Elle t’appartient pas !
- Julia, tu le fais avec moi ?
- Ah, euh évidemment ! Dis je légèrement étonné de cet révélation soudaine.
Toute la classe nous fixait ; moi, Thomas et Kévin. Je me réjouissais, mon tendre amoureux allait se battre pour conquérir mon cœur !!!! Rêve de petite fille enfin réalisé…du moins presque.
- j’ai oublié la cassette que nous visionnerons après, resté sage ! s’écria la prof qui n’avait rien remarqué
Hors contexte celle là ! Elle ne comprend pas que je vis la plus belle des choses au monde ?!
- JJ et Morte de Tête ? Dis Kévin un sourire au lèvre.
- Oui Killer ? s’écria le surnommé JJ.
- Ca vous dit du Thomas pour dîner ? dit il avec ce même sourire méprisant.
Les trois caïd arrivait face à mon bien aimé, je devais réagir, mais comment ? Le temps que mon cerveau réagisse, eux, avait déjà trouvé une solution.
- Kévin, t’as pas gagné la guerre ! dit Thomas se retirant visiblement.
- Wouhou ! Alors tu viens Julia ?
- Je…oui…
J’étais résigné. Thomas avait pourtant essayé ! Mais seul contre trois brutes, il avait renoncé…Pauvre Thomas…
La prof revint et le cours barbant repris. Kévin n’arrêtait pas de montrer qu’il était avec moi, se qui enrageait au plus haut point Thomas.
En réalité j’étais son trophée ! Chose du paraître. Ouuh que cela me répugne ! Mais bon, la bataille était perdue.