Nouvelle : Le choix d'une vie
Que feriez vous, si vous devriez choisir entre deux personnes, si vous devriez choisir la quel doit mourir, et la quel vivre ? Qui prendriez vous ?
Au loin, Ilaya distingue les torches des guerriers assaillant. Comme tant d’autre elle est sortie de chez elle. Sortie de sa petite maison qui exhale une odeur de crottin de cochon. Elle voit s’approché les plus cruel hommes de la terre. Ceux qui n’hésitent pas à vous torturer, à vous tuer sans scrupule, en y prenant plaisir. Ilaya jeune veuve, mère de deux enfants, seule survivante de sa famille qui a été décimé. Décimé, mot trop faible pour exprimé les faits. Après avoir perdu mère et père par les ennemis, son tendre fiancé é goûté à la même épée. Et maintenant, le sort s’acharne encore ? Sa progéniture est menacée.
Le sort s’acharne encore contre son destin, contre sa vie. Est elle destinée à souffrir toute sa vie ? Doit elle encore être affliger d’une douleur plus grande ?
Elle regagne sa triste maison. Sur des peaux de bête sale, deux visages l’implorent. Deux êtres, innocent, la supplie. Elle, ferme les yeux. Elle le sait, ses bras frêle ne supporteront qu’un corps, une vie. Elle rouvre les yeux, les deux bébés ont toujours cette expression qui la tourmente. Lequel saisir, lequel emporter loin de la mort ?
Elle doit agir vite, elle doit en prendre un et partir loin de la ville qui sera bientôt assiégé.
Sa fille, Lyria, les yeux clair et bleu, le corps enveloppé dans un drap kaki. Son fils, Lioné, plus jeune, moins robuste, ses yeux sont brun, son visage long, ses cheveux fins. Ils sont tout les deux aussi adorable…
Elle tends ses bras fragiles vers sa fille, puis finalement les recule contre son corps. Hésitation. La même question résonne dans sa tête. Pourquoi un et pas l’autre… Elle ne peut pas choisir. Mais elle doit choisir ! Elle a l’opportunité de protéger, de sauver, un de ses bébés. Mais c’est trop dur. Le sort est cruel.
Elle retend ses bras, mais cette fois ci vers son fils…Mais sa main se fige sur sa tête. Elle allait prendre le plus faible, mais c’est aussi celui dont les chances sont moindres ! Doit elle assurer la survie, ou prendre le plus chétif. Le temps s’écoule, elle doit se décider. Elle saisit sa fille. Elle la serre contre elle, et s’en vas. Puis arrivé sur le pas de la porte, jette un dernier regard à son fils. Celui-ci semble la blâmer. Cet air de reproche poignant, la fait perdre encore du temps…
Elle se retourne, se lance au dehors de chez elle. Cours dans la ville. Son bébé coller à son cœur. Derrière elle, des larmes font un petit bruit à peine perceptible.
Des cris déchirants, des appels à la clémence, qui se termine par un bruit d’épée qui s’enfonce dans la chair. Ils sont pitoyables. Ilaya se dirige vers la sortie…
Un guerrier la repère la poursuit. S’amusant en la faisant aller de tout côté. Puis ayant marre de cette distraction la dépasse et s’arrête devant elle. Le guerrier descend. Un sourire malveillant au visage. Il sort son épée de son fourreau. Fixe la jeune femme que le sort à déjà tant épargné.
L’épée, taché de sang d’autre victime, transperce Ilaya et son bébé d’un coup, unique. L’épée reste dans les deux corps…
Deux cris s’élèvent, deux enfants crient…La douleur de mourir, la douleur d’avoir été abandonné…
Un choix est si dure parfois, qu’on préférait l’éviter…On préférait même ne pas avoir le choix et être obligé de perdre…
L’idée du choix m’est venu d’un livre